Il y a quelques mois, nous avons posé une question simple sur le forum de Numerama : c’était comment, votre première fois avec Star Wars ? Comme la sortie de l’épisode VII approche, je me suis dit que ce serait une bonne occasion d’utiliser cette rubrique matinale pour faire une revue des témoignages. En espérant qu’ils vous donneront envie de partager le vôtre dans les commentaires !
Guillaume Champeau
Je l’avais vu quand j’étais petit mais je m’en souvenais quasiment pas et ça m’intéressait pas du tout. Et puis, j’avais dans les 14-15 ans, et Lucasfilm ressortait la trilogie au cinéma pour l’édition spéciale, en 1997. J’y vais avec mon père, pas à reculons mais en me disant que ça serait un film comme un autre.
Et là, la grosse baffe. J’ai juste a-do-ré. Et la chance, c’est que si je me souviens bien, il fallait attendre juste une ou deux semaines pour voir le suivant sur grand écran. Et là, nouvelle baffe avec l’Empire contre-attaque. HAHA mais en fait Yoda que Luke demande à rencontrer, c’était la petite créature rigolote qui vit dans les marais et qui disait qu’il connaissait Yoda ! QUOI ?! Vader c’est le père de Luke ?! QUOI, C’EST DEJA FINI ?!
J’ai vraiment pu découvrir Star Wars comme un spectateur lambda des années 1970/1980,
J’ai vraiment pu découvrir Star Wars comme un spectateur lambda des années 1970/1980, et avoir toutes les surprises du scénario. Je pense que c’est très rare aujourd’hui que quelqu’un qui n’a jamais vu Star Wars ne sache pas que le machin vert poilu aux grandes oreilles c’est Yoda, ou que Darth Vader est le père de Luke. Et quand j’ai vu Le Retour du Jedi, ce fut la frustration. Je me suis mis à acheter les bouquins qui inventaient des suites romancées, à accrocher des posters partout dans ma chambre, à collectionner des trucs et des bidules, à regarder tous les making off, les encyclopédies Star Wars, etc.
Et puis il y eut la prélogie. Au départ j’ai adoré, parce qu’il fallait bien. Et puis après, j’ai réalisé. Elle est naze.
Dev_tty
J’ai vu le tout premier à l’UGC Montparnasse. C’était… grand. Et puis j’ai ignoré les suites parce que ça lasse. La même raison pour laquelle je ne m’intéresse pas aux séries télé. Il ne faut pas user un thème.
Julien Lausson
Mon tout premier contact avec Star Wars remonte à mon enfance, dans les années 90, lorsque je passais une partie de mes vacances chez mes grands parents. Je me souviens d’un poster Star Wars qui figurait dans le couloir. On voyait C-3PO et R2D2 dans la forêt (c’était donc le Retour du Jedi !), prenant la pose.
Par contre, je ne me souviens pas du tout à quel moment j’ai vu le premier film et si je les ai bien vus dans l’ordre ! En tout cas, c’était forcément sur VHS, puisque j’étais bien trop jeune pour les voir lorsqu’ils sont sortis au cinéma. Je n’étais d’ailleurs pas encore né. Je me souviens par contre de la sortie au cinéma de l’édition spéciale puis de la prélogie (que j’ai au final peu apprécié, mais ce rejet est venu plus tard).
J’entrais alors dans l’adolescence. Pour chaque film, c’était toujours un moment assez poignant : comment en effet ne pas se sentir transporté par les applaudissements dans la salle à l’apparition du logo Lucasfilm à l’écran, lancés pour accueillir l’une des plus spectaculaires sagas cinématographiques (et assurément ma préférée) ?
Je ne saurais pas dire ce qui m’a plu précisément dans Star Wars. Est-ce la débauche d’effets spéciaux qui ont émerveillé le jeune garçon que j’étais ? Ou le fait de me rendre compte, en grandissant, que le film parvienne à aborder des thèmes simples (mais pas de façon simpliste) mais forts, auxquels chacun peut s’identifier (le bien, le mal, la quête du héros, la « magie » de la Force…) ?
JohnDo
Milieu des années 80 pour moi. Mais je n’ai pas de souvenirs directement liés au film. Pas vu au ciné et peut-être pas encore très intéressé par des thématiques adultes. Par contre j’ai divers souvenirs qui gravitent autour du film et qui ont plus contribué à me présenter la saga que les films eux-même. Film et merchandising forment un tout pour moi.
Des plaisanteries de gamin d’école primaire sur Le retour du Jeudi, avec les affiches du film partout en ville. Des jouets et produits dérivés qui ont posé les bases de ce qui serait petit à petit mon univers de geek. J’avais Dark Vador en figurine, avec sa cape en vinyle. Je n’ai toujours pas digéré de l’avoir égaré. Il posait souvent sur le radiateur (on a l’étoile de la mort qu’on peut hein…) à coté d’une figurine de Dr Fatalis (Marvel) que je n’ai pas non plus digéré d’avoir égaré… J’avais aussi un X-wing qui était un jouet super classe ! Mais le kiff ultime c’était d’attaquer soi-même l’étoile de la mort grâce à une borne d’arcade ou à un portage Amstrad CPC.
De cette époque j’ai presque plus le souvenir des Ewoks, qui nous ont été présentés par une star du petit écran des années 80, que des autres films. Mais j’ai fini par tout voir évidemment, et si je n’en suis pas un fan hardcore, ce sont malgré tout des films que j’adore et qui n’ont pas volé leur statut de culte.
Lohiel
J’avais 17 ans et il y avait ce truc bizarre qui sortait au ciné, ça ne ressemblait à rien de connu. À l’époque, c’était la grande vague des films intimistes radicalement intellos, Ingmar Bergman en tête, tu pouvais vraiment prendre ton ticket pour faire la sieste.
J’y suis allée par curiosité avec une copine et on a été terrassée. En sortant on avait franchement honte d’avoir adoré, comme les ados que nous étions. Mais on y est retournées trois fois !
la sensation très nette que des centaines de mâchoires se décrochaient simultanément au moment du « Luke, je suis ton père ! »…
Et je n’oublierai jamais cette salle de ciné, trois ans plus tard, au moment de L’Empire contre-attaque avec la sensation très nette que des centaines de mâchoires se décrochaient simultanément au moment du « Luke, je suis ton père ! »… C’était totalement inattendu, en fait. À l’époque, ce genre de ficelles, on ne connaissait pas encore. Une surprise qui ne peut plus se reproduire, puisque l’ordre a été bousculé. Mais bon sang, quel choc !
Julien Cadot
Je me souviens de la première fois. Je devais avoir 7 ou 8 ans et c’était mon oncle qui devait être dans sa vingtaine qui a eu l’idée brillante de proposer à ma mère de me montrer les Star Wars, dans l’ordre, 4, 5 et 6. Le rendez-vous était donné : on irait un mercredi après-midi chez ma grand-mère (c’était elle qui avait le plus grand écran dans la famille) pour regarder La Guerre des Étoiles.
Les souvenirs du film sont flous, mais je me souviens pourtant d’une chose : dès la première vision, j’avais l’impression d’être dans un univers familier alors que je n’en avais presque jamais entendu parler avant. Comme si Star Wars était au milieu des années 1990, une part si importante de la culture populaire qu’on la « connait » même sans la connaître.
Luke, Leïa, Solo, Chewie et Darth Vader sont devenus ma mythologie, celle qui a existé un jour ancien, dans une galaxie lointaine, très lointaine.
J’ai été complètement absorbé par le film et les deux qui ont suivi. Après ça, mes Noël et anniversaires se sont résumés à commander toujours plus de merchandising pour payer le 8e jacuzzi de George Lucas. Cette première confrontation avec Star Wars a ancré en moi un mythe puissant : élevé dans une famille athée et n’ayant pas encore connu les grecs ou les latins, Luke, Leïa, Solo, Chewie et Darth Vader sont devenus ma mythologie, celle qui a existé un jour ancien, dans une galaxie lointaine, très lointaine.
J’ai eu la chance d’être encore jeune pour la prélogie : déjà converti et peu exigeant, je m’en souviens comme d’un moment exceptionnel, j’ai encore collé à la peau le frisson à l’apparition du logo Lucasfilm sur le grand écran du cinéma à une époque où on ne voyait pas les trailers sur Internet.
Et si vous n’avez toujours pas vu Star Wars, il vous reste deux petits jours pour vous y mettre… dans le bon ordre.
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