Quand on évoque le métaverse, on en parle souvent comme d’une simulation virtuelle de la vie. Mais, les jeux vidéo n’ont pas attendu le métavers pour cela : au collège, je jouais aux Sims. Oui, quand on est ado, on rêve d’une vie d’adulte : les Sims me permettaient d’avoir une maison, des meubles, un job, mais aussi des voisins, des amis, plein d’activités et de relations à gérer. Les Sims, c’était toute une vie quotidienne parallèle, sur mon ordinateur.
D’ailleurs, dans un sketch, la youtubeuse Natoo jouait sur cette simulation totale pour imaginer des Sims devenant conscients et réalisant qu’ils sont contrôlés par des humains !
Mais d’où viennent les Sims ?
L’histoire des Sims remonte d’abord à 1989 : le créateur, Will Wright, est à l’origine d’un premier jeu appelé SimCity. On était le maire tout-puissant d’une ville que l’on devait concevoir et gérer. C’est un énorme succès, mais à cette époque, ce n’est qu’à l’échelle de la ville : bâtiments, gestion des ressources, etc.
Will Wrighl avait déjà l’idée d’en faire une version à l’échelle d’une maison. Mais, un événement tragique chamboule ses projets. En 1991, sa maison brûle entièrement après un incendie qui ravage la région. Il perd son foyer et une grande part de ses effets personnels. Il doit trouver une nouvelle maison, acheter de nouveaux biens. Il réalise l’importance d’un foyer et des objets dans nos vies, mais surtout que les relations humaines restent encore plus fortes dans cette situation. Il se dit alors qu’il doit imaginer un jeu où l’on doit certes construire et gérer une maison, mais surtout porter le focus sur les relations. C’est pour cela que les Sims sont une simulation de vie en société — l’interaction avec les autres personnages fait partie du jeu.
L’histoire des Sims, c’est donc l’histoire d’une simulation de la vie d’abord imaginée matérielle, puis devenue plus humaine.
Les Sims 4 gratuits, oui et non
C’est le jeu de gestion le plus culte. Et il y a quelques mois, Les Sims 4 sont devenus « gratuits ». Mais attention, les extensions sont payantes. Si vous voulez des animaux, aller à la fac, ouvrir un restaurant, ou juste plus de fleurs décoratives, il faudra payer pour ajouter chaque activité ou objet de ce type.
Finalement, là aussi c’est un modèle qui simule assez bien la vie, mais qui finit par coûter très cher pour vivre virtuellement.
Pour écouter l’émission
Roblox, Fortnite : que reste-t-il des metavers ? Pour cette émission, François Saltiel recevait :
- David-Julien Rahmil : journaliste et chef de la rubrique Média pour L’ADN
- Esteban Giner : chercheur, doctorant chercheur en Sciences de l’Information et de la Communication à l’Université de Lorraine au sein du CREM
- Morgane Soulier : conférencière, entrepreneuse et autrice de Au-delà du metaverse (Ed. Grasset, 2023)
L’émission est à réécouter sur le site de France Culture ou sur toutes les plateformes d’écoute.
+ rapide, + pratique, + exclusif
Zéro publicité, fonctions avancées de lecture, articles résumés par l'I.A, contenus exclusifs et plus encore.
Découvrez les nombreux avantages de Numerama+.
Vous avez lu 0 articles sur Numerama ce mois-ci
Tout le monde n'a pas les moyens de payer pour l'information.
C'est pourquoi nous maintenons notre journalisme ouvert à tous.
Mais si vous le pouvez,
voici trois bonnes raisons de soutenir notre travail :
- 1 Numerama+ contribue à offrir une expérience gratuite à tous les lecteurs de Numerama.
- 2 Vous profiterez d'une lecture sans publicité, de nombreuses fonctions avancées de lecture et des contenus exclusifs.
- 3 Aider Numerama dans sa mission : comprendre le présent pour anticiper l'avenir.
Si vous croyez en un web gratuit et à une information de qualité accessible au plus grand nombre, rejoignez Numerama+.
Si vous avez aimé cet article, vous aimerez les suivants : ne les manquez pas en vous abonnant à Numerama sur Google News.