Dans un jeu comme Diablo IV, l’équilibre est primordial. Il y a celui, impossible à trouver, entre les classes, qui n’ont absolument pas les mêmes moyens de se défendre. Et il y a celui qui régit le rapport entre la joueuse ou le joueur et les ennemis.
Ici, il existe deux options. La première est d’attribuer un niveau fixe à des zones, et tant pis si l’on s’y rend avec un personnage trop évolué. La deuxième est d’adapter constamment le niveau des adversaires à celui du héros, avec une mise à l’échelle en fonction de l’expérience de son personnage — ce qu’on appelle « level scaling » dans le jargon.Les développeurs ont opté pour la deuxième solution, comme c’était déjà le cas dans Diablo III.
« Nous ne voulons pas que des portions du jeu finissent par devenir triviales, et qu’il n’y ait donc aucune raison d’y retourner », révèle Joe Piepiora, directeur du jeu, dans des propos rapportés par Eurogamer le 18 mai. En somme, on ne se sentira jamais surpuissant dans Diablo IV, puisque le jeu doit développer un défi constant et adaptatif. Il est aussi régi par le niveau de difficulté global du monde. Il y en a deux au début, l’un correspondant à un mode facile, l’autre à un mode normal.
Des ennemis qui resteront dangereux dans Diablo IV
Le « scaling » prend encore plus son sens quand on lance une nouvelle partie, avec un autre personnage, après avoir terminé la campagne une première fois. Dans ces conditions, il est important de laisser le public aller partout, puisqu’il sera possible de ne plus prendre part à aucune mission de l’histoire (tout le monde n’aura pas envie de la revivre). « Quand vous jouez en mettant totalement de côté l’histoire, le monde sera toujours adapté à votre niveau », explique Joe Piepiora.
Il y aura quand même des exceptions à la règle, dans le sillage des Bastions, des tâches particulièrement corsées, riches en récompenses. Elles auront un niveau supérieur au vôtre, avec un premier palier fixe pour symboliser le challenge qu’elles représentent. Joe Piepiora estime que l’on peut y aller quand on veut à partir du moment où on se sent suffisamment puissant, à ses risques et périls. Il précise : « Nous voulons vous offrir la possibilité de remplir ces missions très tôt si vous le désirez, et vous serez récompensé pour. Mais ce n’est pas obligatoire. »
L’autre exception sera liée à votre manière d’appréhender le endgame. La logique veut que l’on passe au niveau de difficulté numéro 3 du monde, passé un certain stade de l’aventure. Si vous ne le faites pas, les monstres ne dépasseront jamais le niveau 50 et vous finirez par être beaucoup trop puissants pour qu’ils opposent une vraie résistance. Avec cette approche, vous recevrez des améliorations moins intéressantes.
Enfin, il pourra arriver, durant la campagne, que votre personnage soit un peu trop à l’aise dans les combats. Ce sera le cas si, par exemple, vous enchaînez les activités annexes jusqu’à atteindre un niveau trop élevé. Mais il ne faut pas oublier que la campagne n’est pas le cœur du sujet dans Diablo IV, pour qui veut s’investir sur le long terme.
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