« Hogwarts Legacy : L’Héritage de Poudlard n’a pas de système de moralité, mais les joueurs y trouveront diverses quêtes et intrigues qui influenceront la sorcière ou le sorcier qu’ils choisissent de devenir », indique Warner Bros. dans sa FAQ officielle concernant l’adaptation de l’univers Harry Potter. En somme, que vous fassiez le Bien ou le Mal importe assez peu dans le déroulé de l’aventure. Le studio Avalanche Software a pourtant songé à implémenter un système de moralité, comme l’indique PC Gamer dans un article publié le 18 mai.
Le 5 avril dernier, le YouTuber GrandTheftDiamonds s’est amusé à creuser dans les fichiers de la version PC de Hogwarts Legacy : L’Héritage de Poudlard pour dénicher d’éventuels contenus inutilisés. Le système de moralité en ferait partie. Il aurait été question de points attribués ou retirés en fonction de ses actions, ce qui aurait eu pour principale conséquence la manière dont l’environnement réagit. Faute de temps ou de ressource, ou par simple choix, les développeurs ont préféré l’abandonner. « Il était important pour nous de laisser aux joueuses et aux joueurs la liberté d’être une sorcière ou un sorcier maléfique », confiait Kelly Murphy, designer en chef en janvier dernier, pour justifier l’absence de karma.
100 points en moins pour Gryffondor si vous tuez quelqu’un dans Hogwarts Legacy ?
Sur JK Rowling
La rédaction a reçu le jeu vidéo Hogwarts Legacy pour le tester avant sa sortie vendredi. JK Rowling n’en est pas à l’origine et n’a pas été impliquée dans sa conception. Nous rejetons la transphobie active de l’autrice, qui finance des associations anti-trans, qui mettent en danger la vie des personnes trans.
Si certaines situations de Hogwarts Legacy : L’Héritage de Poudlard laissent des choix a priori cruciaux au personnage que l’on incarne, il n’y a aucune répercussion sur l’histoire ou sur la manière dont les autres nous perçoivent. Par conséquent, libre à vous de tuer tout ce qui bouge avec des sorts interdits comme « Avada Kedavra ». Cette absence d’élément de jugement, assumée par les développeurs, n’est pas vraiment en adéquation avec ce que raconte Harry Potter vis-à-vis de la notion du Bien et du Mal.
Avec le système de moralité envisagé, on aurait, par exemple :
- Perdu 100 points en faisant appel à « Avada Kedavra » (qui permet de tuer en un coup de baguette) ;
- Perdu 10 points pour avoir dormi en classe ;
- et extorquer quelqu’un vous aurait coûté 50 points, ce qui suggère un équilibre difficile à trouver sur la sanction encourue entre un acte très grave (tuer quelqu’un) et un petit larcin (s’assoupir devant ses camarades). C’est peut-être ce qui a poussé Avalanche Software à abandonner l’idée.
À quoi aurait servi cette notion de moralité ? Elle aurait visiblement influencé la manière dont les autres personnages s’adressent à vous (indifférent, familier, amical, etc). Un tel système aurait tout complexifié dans Hogwarts Legacy : L’Héritage de Poudlard, alors qu’il s’agit d’une production très orientée vers le grand public. D’autres RPG, comme les Fable ou encore les Fallout, intègrent le karma dans leur gameplay. Peut-être qu’Avalanche Software y pensera pour une éventuelle suite.
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