Blizzard officialise l’arrivée d’un mode de jeu hardcore pour World of Warcraft Classic. Il est régi par une contrainte : toute mort avec un personnage est définitive.

Arpenteriez-vous les territoires d’Azeroth avec la peur de disparaître à jamais ? C’est la promesse du nouveau mode hardcore de World of Warcraft Classic, présenté par Blizzard dans un communiqué publié le 28 juin.

L’entreprise américaine met en place des royaumes spécifiques articulés autour d’une règle implacable : toute mort de son personnage sera définitive. Par le passé, la communauté en avait fait la demande, tandis que des extensions officieuses du MMORPG ont tenté de proposer une expérience proche simulant le mode hardcore, pour stimuler les joueurs et les joueuses.

Mode hardcore dans World of Warcraft  // Source : Blizzard Entertainment
Explorer devient vraiment dangereux dans le mode hardcore de WoW Classic. // Source : Blizzard

Blizzard juge que c’est un excellent moyen de découvrir World of Warcraft d’une manière rafraîchissante, et à la dure. Plutôt que de se focaliser aveuglément sur le farm et l’optimisation du personnage, c’est l’exploration et la survie qui comptent davantage. La contrainte d’une mort permanente à tout instant entraîne en effet un changement de comportement dans la manière de jouer.

Dans une partie classique, on court après le temps pour être puissant rapidement, sans se soucier vraiment des périls que l’on peut croiser. On ressuscite quand on veut, sans aucune limite. Dans le mode hardcore, on cherche d’abord à esquiver le moindre danger pour survivre un maximum. C’est une approche que connaissent bien celles et ceux jouant à Diablo IV.

Le mode hardcore de WoW implique des règles spécifiques

Quand votre personnage meurt dans un royaume hardcore de World of Warcraft Classic, c’est irrévocable.

« Vous ne pourrez pas retourner à votre corps pour ressusciter ni vous faire ressusciter par un sort ou une technique. Même si vous disposez de techniques de classe, comme la réincarnation des chamans ou la pierre d’âme des démonistes, elles ne vous seront d’aucune utilité », prévient Blizzard.

Votre héros se transformera en fantôme pour pouvoir gérer certains devoirs (exemple : la guilde). Il pourra ensuite être transféré — gratuitement — vers un royaume normal pour continuer son épopée. L’accès à un serveur hardcore lui sera interdit.

gardiens des âmes
Ne comptez pas sur les gardiens des âmes dans le mode hardcore. // Source : Blizzard

D’autres règles sont à considérer :

  • Le marquage pour le PvP (player versus player — joueur contre joueur) n’est pas automatique, C’est une mesure de sécurité pour éviter les morts malencontreuses (personne ne veut se faire tuer par le premier venu) ;
  • Les champs de bataille PvP sont désactivés ;
  • Les créatures sont réinitialisées plus rapidement quand elles quittent la zone de combat. Là encore, c’est une mesure de sécurité pour éviter que des ennemis puissants perturbent l’équilibre du jeu ;
  • Sous le niveau 60, les donjons mettent 24 heures à se réinitialiser. Sur ce point, Blizzard considère que « passer la plupart du temps à monter de niveau dans des donjons est contraire à l’esprit du mode hardcore » ;

Le mode hardcore de World of Warcraft Classic introduit par ailleurs des duels à mort. Comme on peut s’y attendre, l’idée sera de provoquer n’importe qui dans un combat qui verra l’un des participants disparaître pour toujours.

Blizzard a même pensé à un ornement spécial qui renseignera sur les prouesses de chacun. Il prendra la forme d’un collier d’oreilles et, plus il y aura d’oreilles attachées, plus il faudra se méfier. Bien entendu, le face-à-face doit être consenti par les deux parties. L’objectif n’est pas de transformer WoW en un terrain propice au massacre des plus faibles.

Découvrez les bonus

+ rapide, + pratique, + exclusif

Zéro publicité, fonctions avancées de lecture, articles résumés par l'I.A, contenus exclusifs et plus encore.

Découvrez les nombreux avantages de Numerama+.

S'abonner à Numerama+

Vous avez lu 0 articles sur Numerama ce mois-ci

Il y a une bonne raison de ne pas s'abonner à

Tout le monde n'a pas les moyens de payer pour l'information.
C'est pourquoi nous maintenons notre journalisme ouvert à tous.

Mais si vous le pouvez,
voici trois bonnes raisons de soutenir notre travail :

  • 1 Numerama+ contribue à offrir une expérience gratuite à tous les lecteurs de Numerama.
  • 2 Vous profiterez d'une lecture sans publicité, de nombreuses fonctions avancées de lecture et des contenus exclusifs.
  • 3 Aider Numerama dans sa mission : comprendre le présent pour anticiper l'avenir.

Si vous croyez en un web gratuit et à une information de qualité accessible au plus grand nombre, rejoignez Numerama+.

S'abonner à Numerama+

Marre des réseaux sociaux ? Rejoignez-nous sur WhatsApp !