La saison 1 de Diablo IV, lancée le 20 juillet, a été marquée par des files d’attente et des bugs en jeu. De quoi irriter les joueurs et les joueuses, déjà en colère contre Blizzard après le patch 1.1.

C’est un adage bien connu des joueurs et des joueuses : « patch day, no play ». Pour qui n’est pas gamer, cela signifie que les jours de déploiement d’un patch, le jeu qui en bénéficie est généralement injouable, à des degrés divers. C’est parfois vrai, parfois non. Mais pour Diablo IV, la soirée du 20 juillet s’est bien apparentée à un « patch day, no play ».

Les difficultés survenues sur le hack’n’slash de Blizzard ne sont pas à chercher bien loin : la date du 20 juillet marque le début de la saison 1 de Diablo IV, qui va durer jusqu’au 17 octobre. Qui dit nouvelle saison, dit nouveau contenu et, donc, joueurs et joueuses qui reviennent au même moment pour découvrir ce qui change — défis, quêtes, boss, donjons, etc.

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Une vingtaine de minutes à patienter. // Source : Capture d’écran

Résultat, un goulot d’étranglement s’est formé assez vite en début de soirée. Les temps d’accès à Sanctuaire, le monde du jeu, étaient anormalement longs, avec des files d’attente de quelques dizaines de minutes. Cela faisait des demaines que ces queues ne s’étaient plus formées : même lors du lancement de Diablo IV, cela s’était plutôt bien passé.

Des bugs variés en jeu

Même en jeu, on ne pouvait que constater que les serveurs de Diablo IV étaient en souffrance. Pour qui voulait entrer dans un donjon, il se retrouvait coincé sur un écran de chargement anormalement long. Après quelques minutes, l’entrée lui était finalement refusée et son personnage réapparaissait à l’entrée de l’instance. Insister ne donnait rien, sinon un agacement croissant.

Dans le monde ouvert, ce n’était pas mieux : si l’on pouvait jouer dans certaines zones, le passage d’une région à l’autre pouvait être bloqué. Résultat, on avait l’impression que le personnage courait contre un mur invisible, sans parvenir à le franchir, ou faisait d’étranges mouvements d’avant en arrière. Des vidéos illustrent bien le phénomène.

Ailleurs, d’autres internautes ont rapporté des problèmes de suivi de caméra (elle ne bougeait pas alors que le personnage s’en allait hors de l’écran), la disparition de certains éléments en jeu (comme des PNJ), des crashs du jeu ou encore des soucis d’animation et de collision — comme cette barbare faisant une attaque qui lui a fait traverser une large zone de la carte.

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Les soucis sont arrivés le jour du lancement de la saison 1 de Diablo IV, dont le patch est également très décrié. // Source : Blizzard

Il faut néanmoins observer que la situation s’est améliorée plus tard dans la soirée — au-delà de 22h notamment. « Nous constatons des temps d’attente anormalement longs pour Diablo IV. Nous travaillons sur ce problème et nous apprécions votre patience pendant que nous nous efforçons de faire entrer tout le monde », avait écrit Blizzard sur Twitter.

Les difficultés rencontrées au premier jour de la saison une ne disent évidemment rien de l’expérience réelle que les joueurs et les joueuses rencontreront : on peut penser que sur les trois mois qu’elle durera, Diablo IV n’aura pas de gros souci de fonctionnement. Cependant, les bugs du 20 juillet surviennent dans un contexte difficile pour Blizzard.

Le dernier patch du jeu, numéroté 1.1, a causé le courroux d’une grande partie de la communauté. Cette mise à jour est unanimement rejetée, car elle est accusée de rendre le jeu plus dur, plus long et plus désagréable. Le titre a d’ailleurs subi un « review bombing » sur MetaCritic, avec une note tombant à 2,4 sur 10, pour plus de 4 700 avis négatifs contre 1 000 positifs.

La situation a conduit Blizzard à programmer un direct sur YouTube et Twitch ce vendredi 21 juillet. L’équipe de développement est attendue au tournant.

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