Le trop est parfois l’ennemi du bien. Et certains éditeurs de jeux vidéo ne le comprennent pas toujours, quand ils annoncent un contenu toujours plus conséquent (jusqu’à l’indigestion). Ubisoft fait partie de ces entreprises, mais semble aujourd’hui vouloir changer de philosophie. Tout du moins en ce qui concerne Star Wars: Outlaws, future adaptation du célèbre univers de SF.
Dans une interview accordée à IGN et publiée le 25 juillet, Julian Gerighty, directeur créatif de Star Wars: Outlaws, a tenu à rassurer celles et ceux qui s’attendraient à ne pas compter leurs heures dans la galaxie. Les développeurs de Massive Entertainment n’ont pas envie de s’éparpiller en promettant plusieurs centaines d’heures de contenu. « C’est un RPG très focalisé sur l’action et l’aventure qui emmènera les joueurs dans un voyage, et il sera raisonnable », confie-t-il.
Star Wars: Outlaws ne veut pas écœurer les fans
« Trop gros signifie un jeu que les gens n’apprécieront pas et ne finiront pas. Et notre objectif est vraiment d’offrir une aventure riche et dense, que les gens peuvent apprécier au rythme qu’ils souhaitent. Ce ne sera pas un RPG de 200 à 300 heures impossible à finir », ajoute Julian Gerighty. On ressent dans ces propos la volonté de ne pas écœurer les joueuses et les joueurs. Star Wars: Outlaws offrira quand même plusieurs planètes à visiter, d’une taille comparable à deux à trois régions d’Assassin’s Creed Odyssey.
Cette orientation est plus que louable quand on sait que certaines productions d’Ubisoft n’ont pas toujours eu la main légère en la matière. Combien de vos amis ont vraiment bouclé les jeux Assassin’s Creed les plus récents ? Quand on accorde plusieurs dizaines d’heures à un jeu vidéo, on préfère en voir le bout au risque de vite passer à autre chose (sans jamais assister à la fin, dès lors). Il est intéressant de voir Ubisoft vite communiquer là-dessus concernant Star Wars: Outlaws, alors qu’il pourrait tomber dans le piège du : « Voici le jeu Star Wars le plus massif jamais conçu. » En ce sens, l’adaptation se pose comme l’anti-thèse de Starfield, futur titre de Bethesda qui compte cocher le plus de cases possible.
Ubisoft n’est pas la seule multinationale à opter pour cette approche un peu plus prudente concernant l’échelle d’un jeu vidéo ambitieux. Avant le lancement de Final Fantasy XVI, RPG tiré d’une saga culte, Square Enix n’a cessé d’indiquer qu’il ne s’agissait pas d’un monde ouvert — à une époque où le genre est très populaire. Une structure plus condensée permet de recentrer le fond et la forme autour d’une formule davantage maîtrisée et compréhensible (avec moins d’objectifs génériques et plus de place pour la narration). C’est tant mieux.
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