Voilà plusieurs mois que la saison 1 de The Last of Us, l’adaptation magnifique du jeu à succès, s’est achevée sur HBO. Orphelins des aventures d’Ellie et Joel, on ne peut que jouer (et même rejouer) à The Last of Us Part II, ou attendre la saison 2. Il faudra être patient, en raison des grèves. Mais la série n’en est qu’à ses débuts.
C’est ce que confirme Craig Mazin, co-showrunner, dans une nouvelle interview pour The Hollywood Reporter le 16 août. Il y aborde la question du personnage d’Abby et du nombre de saisons à prévoir.
« Cette histoire ne tient pas en une seule saison »
D’emblée, Craig Mazin est définitif : « Je peux pleinement confirmer que cette histoire ne tient pas en une seule saison », déclare-t-il au sujet de The Last of Us Part II. La possibilité de découper le jeu en deux saisons avait déjà été évoquée auparavant, mais il semblerait dorénavant que les plans s’étendent quelque peu. Selon lui, la série dans son ensemble pourrait comporter entre 3 et 5 saisons, mais d’un point de vue narratif, « quatre me semble être le bon nombre ».
Craig Mazin tient toutefois à préciser que ce nombre ne sera pas forcé. Certains développements liés au jeu nécessiteront des moments plus courts ou plus longs dans la série. Les saisons, par ailleurs, devront être des chapitres complets et satisfaisants : « Ce qui est important, c’est que lorsqu’ils [les téléspectateurs] arrivent à la fin de la saison, ils se disent que c’était une bonne saison. »
Quoi qu’il en soit, le nombre de saisons n’est pas forcément l’enjeu le plus complexe à gérer. The Last of Us Part II ajoute le nouveau personnage d’Abby, qui — sans spoilers — compte énormément dans le déroulé des événements et le regard porté sur l’histoire. Vont-ils changer de point de vue d’un épisode à l’autre ? Les mélanger sans cesse ? L’actrice qui aura la charge du rôle, aussi, est importante. Elle n’est pas connue à l’heure actuelle.
Le casting a été arrêtgé au moment de la grève. « Les choses étaient en cours. Abby était le premier rôle dont nous voulions nous occuper », explique Craig Mazin. Il s’attend à ce que les choix ne fassent pas l’unanimité — et artistiquement, cela ne le dérange pas. « Nous avons l’habitude de faire des annonces importantes sur la distribution et que les gens s’exclament ‘Vraiment ?’, ce qui va probablement continuer. Les gens peuvent ne pas être d’accord, mais je pense que nous avons réussi jusqu’à présent, et le public semble penser que nous avons réussi (…) », dit-il. À raison.
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