On vous en a déjà parlé : Baldur’s Gate 3 est un jeu phénoménal, et nul doute que vous avez vu passer le train de la hype une ou deux fois. Vous avez peut-être hésité à grimper dedans, et vous vous retenez à chaque fois parce que ça vous fait peur ? Pas de panique, voici nos quelques conseils pour débuter votre aventure dans les meilleures conditions. Spoiler : on ne vous aidera pas à faire l’amour le plus rapidement possible.
11 conseils pour se lancer plus sereinement dans Baldur’s Gate 3
Ce n’est sans doute pas le RPG auquel vous vous attendez
Baldur’s Gate, ce n’est pas une série qui ressemble à la plupart des jeux vidéo de rôle auxquels vous avez pu jouer dans votre vie. Enfin si, vous allez y croiser gobelins, trolls et autres joyeusetés de la fantasy. Mais si vous avez plutôt l’habitude de jeux comme The Witcher ou Skyrim, c’est quand même une autre paire de manches. La série est basée sur les règles officielles de Donjons & Dragons (le dernier livre de règles en date), et ça sous-entend de s’habituer à quelques petites spécificités quand on n’est pas familier du JDR papier.
Le principe d’actions, déjà, décompose votre tour en plusieurs étapes : le déplacement, l’action et l’action bonus. Tout est symbolisé dans le menu au bas de l’écran, et le didacticiel fait un assez bon travail d’accompagnement des nouveaux joueurs pour expliquer tout ça.
L’autre petite particularité qui peut surprendre tient au fait que les sorts ne se rechargent pas d’eux-mêmes. Il ne suffit pas d’attendre la fin d’un cooldown pour relancer une boule de feu juste après en avoir lancé une, il faut se reposer. Vous disposez d’un certain nombre d’emplacements de sorts maximum, qui se vident à mesure que vous les utilisez. Une fois le compteur vide, vous ne pouvez plus lancer de sorts, en dehors des sorts mineurs que vous pouvez lancer à l’infini.
Pour en récupérer, il n’y a pas de secret : il faut faire une bonne nuit de sommeil.
Une bonne nuit de sommeil, ça requinque
Comme dans une partie de JDR papier, vous allez devoir vous reposer entre vos différentes aventures pour recharger vos sorts et vos points de vie. Il y a deux façons de le faire dans Baldur’s Gate 3 : un repos court pour recharger la moitié de vos points de vie, ou un repos long pour récupérer tous vos sorts, vos capacités et vos points de vie.
Vous avez droit à deux repos courts (c’est instantané) entre chaque repos long. Une fois qu’ils sont épuisés, vous allez devoir déclencher un repos long, ce qui vous amènera au camp avec tous vos autres compagnons pour y passer la nuit et casser la croûte.
Cliquez sur la paillasse au sol, choisissez des aliments ou des plats que vous avez looté pendant votre exploration, et vous verrez votre équipe d’aventuriers fermer les yeux avant de se réveiller en pleine forme le lendemain matin, avec tous les sorts rechargés. Pas de panique, il n’y a pas de cycle jour-nuit dans Baldur’s Gate III : vous pouvez dormir autant que vous le voulez, aucune quête ou personnage ne partira et vous reprendrez exactement là où vous vous êtes arrêté.
Apprenez à maîtriser le mode tour par tour
Par défaut, le jeu se déroule en temps réel pendant l’exploration et passe obligatoirement au tour par tour durant les combats. On s’y fait assez vite, mais sachez que vous avez aussi la possibilité d’activer le mode tour par tour quand vous le voulez en dehors des combats. Cette option peut par exemple être très pratique quand quelque chose se met à exploser, ou quand vous voulez arrêter le temps pour réfléchir à vos prochains mouvements.
Mais surtout, c’est une astuce incroyable si vous voulez faire les poches des PNJ sans vous faire attraper. Activez le mode tour par tour, faufilez-vous derrière un personnage pour sortir de son champ de vision (touche MAJ pour y accéder) et vous pourrez lui faire les poches aussi longtemps que vous le souhaitez sans qu’il se retourne.
Si ça peut être looté, ça doit être looté
Le monde de Faerûn est rempli d’objets à ramasser, à l’extérieur comme à l’intérieur des donjons ou bâtiments que vous visiterez. Et si c’est là, c’est bien pour une raison : ça doit finir dans vos poches. Ne lésinez pas sur le loot, ramassez tout ce que vous pouvez tant que les membres de votre groupe ont de la place libre dans l’inventaire. Vous pourriez trouver des sorts, de l’équipement puissant, de la nourriture à consommer lors de vos repos longs et énormément de babioles, que vous vous ferez un plaisir de revendre au prochain marchand. Tout ramasser et revendre, c’est la meilleure façon de devenir riche dans Baldur’s Gate 3.
N’ayez pas peur de passer du temps dans l’inventaire
Cela veut aussi dire que vous allez passer pas mal de temps dans l’inventaire et c’est tout à fait normal. Il ne faut pas avoir peur de lire. Déjà parce que certaines descriptions d’objets vous feront pouffer (lisez celle du pantalon d’Astarion), mais aussi parce que la gestion du poids est très importante. Comme dans un Diablo, il est essentiel d’organiser régulièrement son inventaire pour se débarrasser des objets dont on ne veut pas, ou trier son butin par valeur, poids ou date d’acquisition.
Soyez curieux, lisez bien toutes les informations d’un objet et quand vous croisez un sac à dos, n’hésitez pas à le prendre pour y fourrer des objets de votre inventaire. Cela permet de réduire le poids des objets contenus à l’intérieur.
La touche T, votre nouvelle meilleure amie
Il y a une personne que vous considérez comme votre meilleur ami ? C’est bien pour vous. Mais vous venez de lancer Baldur’s Gate 3, alors vous pouvez l’oublier. Votre nouvelle BFF, c’est la touche T de votre clavier. Vous pouvez appuyer dessus à n’importe quel moment dans les menus, et survoler un élément en surbrillance dans un texte pour avoir des informations dessus.
C’est très pratique pour connaître les effets d’un sort ou la signification d’un mot précis. D&D s’appuie sur un lexique assez dense à apprendre, n’hésitez donc pas à abuser de la touche T pour examiner tous ces mots compliqués et mieux comprendre ce qui se passe derrière les jets de dés et les statistiques. Oh, et ça marche même par tiroirs : vous pouvez examiner un mot d’une info-bulle, ce qui ouvrira une autre info-bulle dont vous pouvez aussi examiner les mots. Et ce, à l’infini.
Usez et abusez des synergies entre compagnons
Dans votre camp (là où vous dormez), vous aurez la possibilité de parler à tous les compagnons que vous avez recrutés pendant votre aventure. Sombrecoeur, Astarion, Gale, Lae’zel, Wyll… Ils ont chacun leur histoire et leur quête, sont tous de potentiels amants avec qui partir en date si le cœur vous en dit et, surtout, ils peuvent vous accompagner pendant les combats pour vous aider.
Ils ont tous et toutes leur petite spécialité (soin, mêlée, distance, furtivité…) et vous pouvez en changer à n’importe quel moment du jeu pour modifier la composition de votre groupe. Et pas de panique si vous êtes niveau 5 et que vous décidez de changer un compagnon, le nouveau venu sera automatiquement mis au niveau de votre groupe quand il vous rejoindra. Abusez de cette mécanique pour trouver la meilleure composition d’équipe avant un combat et jouer avec les combinaisons de pouvoirs. Promis, ils ne vous feront pas la tête si vous les virez du groupe.
Expérimentez avec la physique
L’expérimentation est très importante dans Baldur’s Gate 3. Le système de combat est l’un des plus denses et permissifs jamais créés pour un jeu du genre. Si vous avez quelque chose en tête, vous avez sans doute la possibilité d’essayer de le faire, quitte à vous prendre un stop si les dés en décident autrement.
Vous pouvez par exemple vous placer en hauteur pour prendre l’ascendant sur vos ennemis, jouer avec des liquides pour créer des flaques au sol et infliger des malus, mettre le feu à de l’huile ou empiler 10 caisses de bois pour vous créer une forteresse que personne ne pourra escalader. On peut parfois avoir l’impression de « casser le jeu » mais, croyez-moi, c’est littéralement fait pour.
En combat, il n’y a pas que les attaques qui comptent
Vous avez compris le principe des sorts, vous maitrisez les coups d’épée comme personne et vous commencez même à créer des combos intéressants pendant les combats. C’est super. Mais le plus important, ce n’est pas toujours de connaître ses attaques sur le bout des doigts. Parfois, il faut se concentrer sur les boutons à gauche de la barre d’actions : les capacités de mobilité.
Elles comptent comme une action classique (et doivent donc être lancées à la place d’un sort), mais peuvent radicalement changer le déroulement d’un combat si vous savez comment les utiliser. Vous pouvez par exemple Foncer pour doubler votre distance de déplacement, Sauter pour accéder à un endroit inaccessible, Désengager pour vous éloigner d’un ennemi sans déclencher d’attaque de sa part, ou Lancer, pour balancer tout ce qui vous tombe sous la main au visage d’un gobelin. Et mon petit préféré : Bousculer, qui pousse un ennemi de quelques mètres en arrière si votre force le permet. Voir un ennemi s’écraser en bas d’une falaise après une chute de plusieurs secondes, c’est un moment à vivre au moins une fois dans Baldur’s Gate 3. En plus, les dégâts de chute sont souvent très importants.
Vous pensez sauvegarder suffisamment ? Sauvegardez encore plus
Baldur’s Gate 3 est très bien, mais c’est quand même un jeu qui ne sauvegarde pas très souvent. Il faut l’avoir en tête, pour éviter de se retrouver le bec dans l’eau après un combat raté et une dernière sauvegarde effectuée 4 heures avant. Le bon réflexe à avoir, c’est encore d’appuyer sur F5 avant chaque combat important, ou avant une longue discussion dont l’issue pourrait être celle que vous n’attendiez pas. De toute façon, vous pouvez régler dans les paramètres la limite de sauvegardes rapides, pour que le jeu supprime vos vieilles sauvegardes une fois cette valeur dépassée. F5, F5, F5, F5 et encore F5.
C’est long, ça fait peur, mais personne n’est pressé
Vous venez de sortir de la zone d’introduction, vous débarquez sur la plage et vous commencez à parler aux gens. Vous faites l’erreur d’ouvrir la carte, et vous réalisez que vous n’avez exploré qu’un huitième de la carte en cinq heures de jeu. Ce n’est pas grave. Je sais que c’est étouffant, qu’on a l’impression que le jeu dure 230 heures (c’est un peu le cas si vous voulez tout voir) mais n’oubliez pas que vous n’êtes pas pressé.
Un jeu de rôle, ça se vit en prenant le temps de discuter avec tout le monde, en acceptant de s’engouffrer dans une cavité bizarre pour une quête secondaire qui vous prendra trois heures et en fouillant chaque recoin de la carte si on en a envie. Et si cette soif de l’exploration ne vous intéresse pas, c’est très bien aussi : jouez à votre rythme, n’essayez pas de comparer votre partie avec celles des autres joueurs et vivez votre aventure comme vous en avez envie. Profitez du voyage, même si vous terminez le jeu en 2025.
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