Attendu le 6 septembre sur Xbox Series X, Xbox Series S et PC (il est déjà disponible en accès anticipé payant), Starfield se déroule en 2330. Dans l’univers du jeu, l’Humanité a été contrainte de quitter la Terre, qui a perdu toute son atmosphère au point de devenir inhabitable. Comme l’indique la chronologie officielle, les premiers humains se sont installés sur Mars dès 2050 et, 50 ans plus tard, l’humanité toute entière vivait dans l’espace.
Compte tenu de ce contexte pensé pour mettre en avant une épopée articulée autour de l’exploration spatiale, une question légitime risque de traverser l’esprit de nombreuses personnes : peut-on quand même visiter la Terre dans Starfield, au terme d’un énième voyage rapide (ou très long) ? Bonne nouvelle : notre chère planète ne s’est pas désintégrée en perdant son atmosphère. Par conséquent, il est bel et bien possible d’aller voir à quoi elle ressemble.
Attention, le reste de cet article contient des spoilers sur Starfield, notamment sur sa campagne principale.
Que trouve-t-on sur Terre, dans Starfield ?
Starfield comprend plusieurs systèmes et, comme il se veut assez réaliste, n’oublie pas le nôtre. Par conséquent, la Terre, ainsi que les planètes environnantes (exemples : Pluton, Mars…), est accessible — depuis le système Sol. En réalité, elle est carrément l’objet d’une mission principale, qui demande d’aller dans une ancienne base appartenant à la Nasa. L’occasion de découvrir une mine de références à l’histoire de la conquête spatiale, avec des évocations de vraies missions (Projet Mercure, Projet Apollo…). Tout est bien documenté et on a l’impression de visiter un musée, à la gloire de la Nasa, forcément.
Sinon, vous n’allez pas reconnaître la Terre, qui n’est plus bleue et s’est complétement asséchée avec la disparition de son air respirable. La cartographie du jeu indique qu’il n’y a ni faune ni flore sur place. Dans le bâtiment, on trouve d’ailleurs la note suivante : « En 2150, les scientifiques prédisent pour la première fois la destruction de notre Terre bien-aimée. Des phénomènes atmosphériques allaient entraîner l’expulsion de l’air respirable hors de la gravité terrestre, condamnant ainsi tout le vivant. Les 50 années estimées avant la période funeste donnent à la Nasa et aux autres agences spatiales du monde entier l’opportunité de sauver l’humanité en l’envoyant dans les étoiles. L’humanité va survivre, notamment grâce au développement de l’astromoteur. » Plus tard, on apprendra ce qu’il s’est vraiment passé (on vous laisse la surprise).
À l’extérieur, la Terre version Starfield ressemble à un immense désert où il n’y a plus âme qui vive. En marchant pendant quelques minutes vers l’inconnu, dans un No Man’s Land presque flippant, on pourra tomber sur des cratères ou des grottes cachant un soupçon de ressources à récupérer. Il y en a cinq : dysprosium, chlore, fer, eau et plomb.
Enfin, comme l’indique GameSpot dans un article publié le 1er septembre, la Terre comporte quelques autres points d’intérêt un peu secrets. Par exemple, si on lit un roman Oliver Twist trouvé ailleurs, une indication nous enverra à Londres. Même chose pour l’Égypte après avoir mis la main sur des encyclopédies. En somme, ça vaut le coup d’y aller.
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