Après le film d’animation Super Mario Bros, qui a été un énorme carton au box office avec plus d’un milliard d’euros de recettes, il y aura The Legend of Zelda. Le projet a été officialisé ce mardi 7 novembre par Nintendo dans un communiqué de presse. Mais, à la différence du plombier moustachu et italien, qui était entièrement modélisé en images de synthèse, l’approche sera cette fois différente.
En effet, Nintendo désire proposer un long-métrage en prises de vues réelles — c’est-à-dire live action. Il y aura donc tout un casting pour les personnages iconiques de la saga vidéoludique. Les détails, évidemment, manquent à ce stade, mais il est invraisemblable de penser que cette distribution se fera sans une Zelda, un Link et un Ganondorf.
Le film The Legend of Zelda a son réalisateur
Le casting, aujourd’hui, n’est pas connu. Du côté de la réalisation, le projet est confié à Wes Ball. La production, elle, revient à Nintendo, aux côtés d’Arad Productions. L’entreprise japonaise financera le film pour plus de la moitié, avec le concours de Sony Pictures Entertainment. Ce dernier s’occupera d’ailleurs de la distribution à l’internationale.
Wes Ball est un cinéaste à la notoriété encore relativement discrète. Son travail a consisté jusqu’à présent à adapter la trilogie adolescente Le Labyrinthe, avec en 2014 le premier volet, suivi de La Terre brûlé l’année suivante et Le Remède mortel en 2018. On l’attend toutefois sur un projet plus imposant, avec La Planète des Singes : Le Nouveau Royaume. Sortie prévue en 2024.
Le projet, à ce stade, comporte un grand mystère : Link, héros vidéoludique qui ne dit jamais un traître mot dans les aventures qu’il vit, aura-t-il droit à de vraies lignes de dialogue dans le film ? Ou bien le film fera-t-il le pari d’un guerrier complètement muet — hormis quelques cris poussés ici et là ? La seconde option serait un parti pris pour le moins audacieux.
Zelda, dernière grosse licence de Nintendo qui restait à adapter au cinéma
Zelda, avec Mario et Pokémon, est l’une des trois plus grandes licences de Nintendo — et assurément l’une des plus lucratives. Mario avait fait l’objet d’une première tentative en live action au début des années 90, qui a viré à la catastrophe — depuis, le long-métrage est d’une certaine façon devenu « culte », en étant considéré comme un nanar hallucinogène.
La popularité de Zelda comme saga a toujours été très forte et sa notoriété n’est plus à faire. Celle-ci ne s’est toutefois jamais aussi bien portée qu’aujourd’hui : les deux derniers grands titres de la série — Breath of the Wild et Tears of the Kingdom ont été des succès absolus (lire le test de Breath of the Wild, lire le test de Tears of the Kingdom). BotW est même perçu comme le jeu de la décennie.
Le moment apparaît donc propice : Mario a très bien marché dans les salles obscures. Les jeux Zelda se sont vendus comme jamais. La Switch est une console dont la carrière commerciale a été exceptionnelle. Et l’entreprise gagne toujours beaucoup d’argent. Les voyants ne pouvaient guère être plus au vert pour tenter l’aventure d’une telle adaptation cinématographique.
Et le succès pourrait être au rendez-vous. Après tout, le premier film qui a mis un pied dans le domaine du live action du côté des Pokémon a été finalement bien reçu et jugé très convenable. C’était en 2019 avec Pokémon : Détective Pikachu. À l’époque, la production a fait le pari d’un Pikachu qui parle comme un humain, plutôt de lui faire prononcer des pika-pi à longueur de réplique.
Zelda restait la dernière très grosse propriété intellectuelle de Nintendo à ne pas avoir été portée au cinéma, que ce soit en animation ou en prises de vues réelles. Ce sera donc corrigé d’ici à quelques années. À ce jour, c’est la franchise Pokémon qui a été le plus développée pour le grand écran. Outre Détective Pikachu, on dénombre 23 longs-métrages d’animation.
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