Comme attendu, Google a officialisé jeudi le lancement de Google TV, une plate-forme basée sur son système d’exploitation Android et son navigateur Chrome, et dédiée aux écrans de télévision. L’enjeu financier est considérable pour la firme de Mountain View, qui regarde un marché potentiel de 4 milliards de consommateurs dans le monde, qui passent en moyenne plusieurs heures chaque jour devant leur téléviseur. A terme, Google espère devenir la place de marché privilégiée des annonceurs qui souhaiteront diffuser leurs publicités sur les programmes des éditeurs partenaires de Google. Il réaliserait ainsi sur le marché très fermé de la télévision ce qu’il a déjà fait sur le web.
Concrètement, Google TV présente à l’écran un moteur de recherche, qui devient la clé d’entrée à tous les types de services. Il est possible d’entrer le nom d’une chaîne de télévision pour y avoir immédiatement accès, de taper le nom d’une série TV pour voir quand elle sera diffusée et lancer un enregistrement, ou pour la regarder sur les plateformes de VOD référencées… et bien sûr il est possible rechercher sur le web pour voir des vidéos sur YouTube, ou n’importe quel site.
Le support du Flash, sur lequel insiste beaucoup Google, permet d’avoir accès à quasiment l’ensemble des contenus audiovisuels sur le web. Ainsi la transition entre la télévision traditionnelle et le web se fait de manière beaucoup plus souple qu’avec les navigateurs intégrés actuellement à certains téléviseurs et aux consoles de jeux vidéo.
La présence du système Android permet par ailleurs d’avoir accès à des applications dédiées. La firme lancera un kit de développement Google TV et des API spécifiques pour les téléviseurs. Google encourage également les éditeurs à créer des sites adaptées à la navigation sur grands écrans.
Pour s’assurer un lancement réussi, Google s’est entouré de partenaires industriels de renom. Sur le plateau étaient réunis autour du PDG de Google Eric Schmidt les présidents de Sony, Adobe, Logitech, Dish (le premier opérateur satellite américain), Best Buy (une très grande chaîne de magasins d’électronique nord-américaine), et Intel. Ce dernier fournira des processeurs Atom qui équiperont les premiers appareils Google TV commercialisés cet automne par Sony et Logitech.
Sony proposera un téléviseur connecté embarquant la plateforme Google TV, ce qui est inattendu alors que la firme japonaise tentait plutôt de généraliser sur ses produits la célèbre Cross Media Bar (XMB) de la Playstation. C’est dire la confiance qu’être prêt à accorder Sony au géant américain.
De son côté, Logitech lancera d’ici la fin de l’année un boîtier à relier au téléviseur par une prise HDMI, et fourni avec une télécommande spécialement adaptée. On ne sait pas encore grand chose sur ce boîtier, si ce n’est qu’il sera équipé de la même technologie que les télécommandes Logitech Harmony, et qu’il offrira certains services comme la visiophonie.
Mais pour le moment, rien n’est annoncé pour la France.
+ rapide, + pratique, + exclusif
Zéro publicité, fonctions avancées de lecture, articles résumés par l'I.A, contenus exclusifs et plus encore.
Découvrez les nombreux avantages de Numerama+.
Vous avez lu 0 articles sur Numerama ce mois-ci
Tout le monde n'a pas les moyens de payer pour l'information.
C'est pourquoi nous maintenons notre journalisme ouvert à tous.
Mais si vous le pouvez,
voici trois bonnes raisons de soutenir notre travail :
- 1 Numerama+ contribue à offrir une expérience gratuite à tous les lecteurs de Numerama.
- 2 Vous profiterez d'une lecture sans publicité, de nombreuses fonctions avancées de lecture et des contenus exclusifs.
- 3 Aider Numerama dans sa mission : comprendre le présent pour anticiper l'avenir.
Si vous croyez en un web gratuit et à une information de qualité accessible au plus grand nombre, rejoignez Numerama+.
Vous voulez tout savoir sur la mobilité de demain, des voitures électriques aux VAE ? Abonnez-vous dès maintenant à notre newsletter Watt Else !