8,40 Go, voici l’espace de stockage requis pour installer Valhalla, le premier DLC de l’histoire de la franchise God of War (en plus d’une mise à jour du jeu, d’environ 5 Go). Disponible sur le PlayStation Store depuis le 12 décembre (il faut le télécharger séparément, c’est une extension optionnelle), Valhalla introduit une arène de défis dans le paradis nordique, en guise d’épilogue à l’incroyable histoire du jeu. Son annonce lors des Game Awards en a laissé plus d’un sceptique, puisque les fans de God of War Ragnarök rêvent d’un immense DLC payant depuis des mois. Cette suite gratuite peut-elle être à la hauteur des attentes, malgré son côté roguelike ?
Pour le savoir, nous avons réinstallé God of War Ragnarök sur notre PS5, avec l’extension Valhalla. Sans vous dévoiler quoi que ce soit d’important sur l’intrigue (bonne nouvelle, il y en a une), voici nos premiers impressions.
Valhalla cache bien son jeu
Première chose à savoir : l’extension n’est pas intégrée à l’histoire mais à l’écran d’accueil. Au premier démarrage, elle permet de choisir un niveau difficulté parmi cinq choix et prévient dès le début que les combats sont au cœur des enjeux. Elle peut techniquement être lancée sans avoir fini le jeu, même si les développeurs préviennent qu’elle évoque la fin de l’histoire.
Avant de lancer Valhalla, nous avions peur d’avoir oublié comment jouer à God of War Ragnarök. Les développeurs y ont évidemment pensé et proposent un gameplay progressif, avec extrêmement peu d’options au début. Si les trois armes du jeu sont bien au rendez-vous (avec même de nouvelles choses à débloquer), le niveau de santé et de rage repartent à zéro dans Valhalla, au même titre que les attaques spéciales. L’histoire commence par une discussion entre Kratos et Mimir, présentés comme les deux seuls héros du DLC. Après une brève promenade en barque, l’extension invite à explorer une plage, jusqu’à un premier combat très simple, le temps de retrouver ses habitudes. Un coffre permet ensuite de choisir entre deux bonus.
Rapidement, on comprend que c’est ainsi que fonctionne l’extension. À Valhalla, Kratos est affaibli. Chaque combat lui permet de choisir une nouvelle capacité, pour mieux préparer ses futurs affrontements. L’histoire consiste en une succession de phases d’exploration et de combats, avec comme promesse de découvrir le secret de Valhalla, puisque le joueur ne sait pas comment il s’est retrouvé dans cette aventure (quelqu’un a invité Kratos, mais qui ?). Autre élément de l’intrigue : la relation entre Kratos et Freya, qui s’est compliquée pour une raison longuement détaillée pendant les 3-4 heures d’histoire (voire plus en fonction de la difficulté choisie).
God of War étant God of War, il reste plein de surprises. Très vite dans le jeu, nous nous sommes fait abattre par un adversaire trop fort pour nous. Nous pensions être morts… mais c’était en réalité prévu dans l’histoire, pour permettre à de vieux amis de nous rendre visite pour expliquer ce qu’il y a à faire à Valhalla. On a envie de vous en dire plus, mais comment le faire sans gâcher les bonnes surprises ? À noter que l’intrigue reprend des éléments de décor du jeu sorti fin 2022, puisque l’on explore les souvenirs de Kratos. Souvenirs de Kratos obligent, les éléments de l’intrigue ne concernent pas que Ragnarök. C’est toute la magie de cette extension, qui étend vraiment l’univers God of War là où personne ne l’attendait.
Ensuite, on entre dans la mécanique des combats. À chaque fois que l’on rentre dans Valhalla, il faut enchaîner des combats et des choix, puis se téléporter de manière aléatoire d’une map à une autre… Au bout d’un certain moment, on affronte un mini-boss, qui permet d’avancer dans l’histoire principale. Cette entrée dans Valhalla doit être répétée à peu moins d’une dizaine de fois pour arriver au bout, mais des changements interviennent à chaque fois, pour ne pas rendre cet aspect du jeu redondant. En cas de mort (ou à la fin d’un arc), on retourne sur la plage pour préparer ses armes, puis on retourne dans Valhalla.
Des endroits permettent de changer de bouclier, de comportement, d’augmenter sa vie ou sa rage… C’est un peu répétitif, mais l’envie d’en savoir plus suffit à ne pas lasser. Pour regagner de la vie, il faut d’ailleurs marchander des points acquis lors des combats. Une mécanique différente du jeu original, même s’il arrive de trouver de la vie gratuite après avoir éliminé un ennemi. Entre chaque affrontement, fidèles à leurs habitudes, Kratos et Mimir discutent ce qu’il s’est passé depuis la fin du jeu. Kratos est en plein questionnement sur son avenir, c’est d’ailleurs toute l’intrigue ici.
Une extension gratuite de qualité, même si on a hâte d’en découvrir plus
Soyons honnêtes, Valhalla n’est pas aussi bon que God of War Ragnarök. S’il dépasse nos attentes (notamment avec son mystère central, à savoir qui est celui qui défie Kratos ?), son intrigue est moins riche que celle du jeu, même si ses aspects grecs sont très plaisants. Valhalla a pour principal défaut d’être très répétitif, puisqu’on refait les mêmes combats encore et encore jusqu’à arriver au moment où le jeu nous autorise à boucler l’histoire. Évidemment, à chaque nouvelle tentative, on est plus puissant. C’est donc plus facile (mais les boss sont plus forts).
En attendant un DLC payant sur Atreus, un jeu standalone ou un nouveau God of War (ou un remaster, Valhalla lui ouvre la porte), l’extension gratuite devrait aider les fans du jeu à replonger dans le monde de Kratos, qui est toujours aussi génial. C’est aussi un bon moyen de rendre hommage aux fans de la première heure, avec de très nombreuses allusions à la mythologie grecque. On peut aussi y voir un moyen de se motiver pour collecter 12 trophées supplémentaires, ou d’essayer de nouvelles armes et de nouveaux pouvoirs.
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