Repoussé en raison de la grève des scénaristes, Dune : Partie 2 sort enfin dans les salles obscures, à partir de ce mercredi 28 février. Cette suite, toujours réalisée par Denis Villeneuve, est particulièrement attendue pour les fans de SF. Avec Dune : Première Partie, le cinéaste est parvenu à adapter un récit jugé inadaptable, et à lui offrir un écrin époustouflant. Les avis sont unanimes sur le deuxième volet, avec un spectacle encore meilleur.
Vous comptez vous ruer au cinéma pour voir Dune : Deuxième Partie mais n’avez pas le temps de revoir le premier opus (qui dure plus de 2h30) ? Cela peut être un problème puisque Dune s’appuie sur une histoire dense. On vous rafraichit la mémoire, voici un récap — avec spoilers sur Dune 1 bien entendu.
Notre résumé express du premier film Dune
Sur la planète Arrakis, où vivent les Fremen, une ressource puissante et convoitée est disponible en abondance : l’Épice. Pendant 80 ans, elle a été contrôlée par les Harkonnen, qui en ont profité pour s’enrichir et développer des technologies de pointe. Après un décret prononcé par l’Empereur, Arrakis est confiée aux Atréides, emmenés par le Duc Leto (Oscar Isaac). Ces derniers sont plus pacifistes que les Harkonnen — mécontents de cette décision. Il s’agit en réalité d’un cadeau empoisonné : l’Empereur craint le pouvoir de plus en plus grandissant des Atréides et les envoie tout droit vers leur perte.
Une fois arrivés sur Arrakis, les Atréides, qui ont négocié un pacte de non-agression avec Stilgar (Javier Bardem), chef des Fremen, vont rapidement se rendre compte du piège. Les Harkonnen ont saboté les machines qui permettent de récolter l’Épice et préparent même une invasion. Ils reçoivent le soutien de l’armée impériale pour attaquer par surprise la base des Atréides sur Arrakis, en pleine nuit. Le Duc Leto, dépassé par les événements, est trahi par le docteur de la famille et croit pouvoir emmener le Baron Harkonnen (Stellan Skarsgard) dans sa mort, avec l’aide d’un poison. En vain.
Pendant ce temps-là, Paul Atréides (Timothée Chalamet), le fils du Duc Leto, est pris d’étranges visions. La nuit, il visualise une fille inconnue, membre des Fremen (Chani, jouée par Zendaya), et croit apercevoir un avenir dans lequel il pourrait être l’Élu — celui qui ramènera la paix sur Arrakis. L’Épice a une forte incidence sur son organisme, en le rendant prescient (capable de voir l’avenir).
Pendant l’attaque des Harkonnen et de l’armée impériale sur Arrakis, il parvient à s’échapper en compagnie de sa mère (Rebecca Ferguson), figure de la sororité des Bene Gesserit (un ordre puissant qui murmure aux oreilles de l’Empereur). Au terme de leur fuite, ils se réfugient chez les Fremen, après un duel à mort remporté par Paul (la première fois qu’il tue quelqu’un). Maintenant, il est temps de préparer une riposte face aux Harkonnen.
On ne les verra pas dans la suite :
- Duke Leto Atréïdes, trahi par un proche et envoyé en enfer par l’Empereur.
- Duncan Idaho (Jason Momoa), le meilleur ami et protecteur de Paul, mort en accomplissant sa tâche (protéger Paul).
- Dr. Liet Kynes (Sharon Duncan-Brewster), représentante de l’Empereur qui a aidé Paul et sa mère à s’échapper.
- Dr. Yueh (Chen Chang), tué par le Baron Harkonnen, pour qui il a accepté de trahir le Duke Leto.
Le verdict
On a aimé
- Narration captivante : aucun ennui en 2h46
- De bons choix esthétiques (les Harkonnen)
- Chaque image est une merveille
- Une BO hors du commun
- Un casting investi
Dans la continuité de la première partie, Dune 2 garde sa force contemplative mais en y ajoutant une charge supplémentaire d’action. L’adaptation de la saga de SF culte se transforme en grand spectacle. Lequel ne transige pourtant pas avec la force mystique de l’œuvre. C’est cet équilibre qui fait de Dune 2 un film de science-fiction majeur, qui pourrait bien pousser le cinéma à oser davantage ce combo étrange entre blockbuster grand public et narration éthérée.
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