C’est la série française événement de mars 2024, une dose d’action survitaminée sur 8 épisodes : Furies est sur Netflix depuis le 1er mars, propulsée quasi immédiatement en haut du classement.
Avec Lina El Arabi en tête d’affiche, accompagnée par les deux pontes Marina Foïs et Mathieu Kassovitz, cette production française se situe dans un Paris alternatif ultraviolent, où la loi du crime est au-dessus de tout. Cinq familles mafieuses se partagent un gouvernement de l’ombre, nommé l’Olympe. Dans ce marasme, la Furie fait régner l’ordre… tout du moins, elle essaye. Après l’assassinat de son père, qui était le comptable du crime organisé, Lyna se met en quête de vengeance — et fait ainsi la rencontre de la Furie.
Les furies tourmentent les coupables
Dans son vocabulaire, la série créée par Jean-Yves Arnaud et Yoann Legave est calquée sur la mythologie gréco-romaine. La référence à l’Olympe est la plus évidente : en Grèce antique, il s’agissait du domaine des dieux — comme pour accentuer l’omnipotence des cinq familles mafieuses qui dirigent ce Paris infernal ; la mise en scène mettant l’accent sur cette dimension quasi divine.
Mais le titre de la série — avec la figure de Furie — est également mythologique. Le terme provient des Romains ; où ces divinités sont aussi qualifiées de Chiennes d’Hadès. En Grèce antique, ce sont les Érinyes. Elles vivent dans les ténèbres des Enfers. Leur rôle : tourmenter et affliger les pires châtiments aux coupables de crimes. Les actes impliquant le droit de la famille, ou concernant les serments, sont particulièrement surveillés par les furies.
Par exemple, la mythologie grecque présente le récit d’Oreste, assailli par les Érinyes (furies) après le meurtre de sa mère. Dans la mesure où l’Olympe criminelle de la série française est décrit comme une grande famille où seules des règles strictes évitent le chaos, grâce au personnage tenu par Marina Foïs, la figure de la furie correspond plus ou moins à sa référence mythologique.
Autre référence mythologique : Damoclès. Dans Furies, il s’agit d’un groupe de mercenaires internationaux surarmés, payés en dettes non financières. Dans la mythologie grecque, ce Forgeron est à l’origine de l’expression d’« épée de Damoclès », l’idée qu’un danger peut survenir n’importe quand.
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