Ceux qui espéraient voir la distribution dématérialisée des jeux vidéo prendre le pas sur les disques optiques lors de la prochaine génération de consoles risquent d’être déçus. Selon le président de Sony Computer Entertainment, il faudra encore patienter une bonne dizaine d’années avant de voir les CD et les DVD être remplacés définitivement par le téléchargement depuis une plate-forme de contenus.
« Nous faisons des affaires dans certaines régions du monde où l’infrastructure réseau n’est pas aussi robuste qu’on le souhaiterait » a expliqué Kazuo Hirai à MCV. « Croire que tout sera téléchargeable dans deux ans, trois ans ou même dix ans par rapport à maintenant est un peu trop optimiste » a-t-il poursuivi, estimant qu’une entreprise de la taille de Sony a encore besoin d’un support physique.
Cependant, il faut rappeler que Sony a déjà expérimenté la distribution dématérialisée avec l’un de ses produits. Sortie en octobre 2009, la PSP Go ne comporte pas de lecteur UMD. À la place, les joueurs doivent se connecter au PlayStation Store (avec une connexion Wi-Fi, Blutooth ou via la PS3 ou le PC) pour récupérer des jeux vidéo et les installer sur une mémoire interne de 16 Go.
La distribution dématérialisée des jeux vidéo engendre un certain nombre de problèmes dans le marché du jeu vidéo. Les vendeurs de jeux vidéo sont exclus de la chaîne reliant le producteur de contenu du consommateur. Ils ne peuvent plus vendre de jeux neufs, puisque ces derniers sont numérisés et stockés sur les serveurs du producteur.
De plus, le marché de l’occasion est également affecté par cette tendance. Les joueurs ne peuvent plus revendre leur copie numérique à un prix revu à la baisse. D’ailleurs, l’arrivée de la PSP Go a été boudée à la fois par les professionnels du secteur, mais également par les joueurs eux-mêmes. Un changement trop radical et trop tôt ?
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