Le 1er avril dernier, Sony publiait une nouvelle mise à jour du firmware de la PlayStation 3. Estampillé 3.21, le micro-logiciel avait pour objectif de bloquer l’installation d’un système d’exploitation alternatif, comme Linux, sur la console de salon. À l’époque, la firme japonaise avait justifié cette mesure pour des raisons de sécurité et de stabilité. Mais pour beaucoup, il s’agissait en réalité d’une riposte au hack de la PS3 par le casseur de l’iPhone.
Dans plusieurs régions du monde, des clients se sont manifestés auprès de Sony. Les uns pour obtenir un remboursement partiel, à l’image de ce Britannique qui a reçu un dédommagement sans avoir à retourner sa console. Les autres pour en découdre devant les tribunaux. Ainsi, une class action a été initiée aux États-Unis contre Sony Computer Entertainement America (SCEA).
En Australie, un client a également porté plainte contre Sony. D’après le site Gamepron, le plaignant demandait une compensation de 800 dollars australiens (environ 565 euros) à l’entreprise japonaise, en guise de dédommagement pour ne pas avoir pu utiliser Linux sur sa PlayStation 3. En effet, la mise à jour 3.21 a mis fin à la possibilité la console comme un ordinateur.
« L’une des raisons pour lesquelles j’ai acheté la PS3 était cette fonctionnalité. Elle vous permet d’utiliser la PS3 comme un ordinateur, pas uniquement comme une console de jeu. Vous pouvez brancher une imprimante et imprimer des documents, vous pouvez utilisez Windows Live Messenger et le navigateur web Firefox » a-t-il expliqué.
« Mais Sony a décidé que cette partie spécifique du système, qu’ils ont présenté comme l’une des raisons justifiant l’achat d’une PS3, posait un problème de sécurité, et ils l’ont retiré » a regretté le plaignant. Pour lui, cette mise à jour ressemblait à un poisson d’avril de Sony, puisqu’elle avait été déployée le 1er avril.
Le tribunal a finalement statué que Sony n’était pas coupable dans la mise à jour de la console, et a rejeté en conséquence la plainte du jeune homme.
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