C’est de pire en pire pour le jeu vidéo Suicide Squad: Kill the Justice League. Des hackers sont parvenus à débloquer des personnages qui ne sont pas censés être dans le jeu.

Suicide Squad: Kill the Justice League va-t-il s’en sortir ? Tout est compliqué pour cette adaptation vidéolusique de l’univers DC Comics, lancée en février 2024.

Condamnés à faire bonne figure en alimentant un jeu déjà bien déserté, les développeurs doivent par ailleurs faire face à des hackers doués. Comme le rapporte IGN dans un article publié le 5 avril, des individus sont parvenus à accéder à du contenu inédit, y compris un personnage qui n’est pas censé être (encore) jouable.

Sur X (ex-Twitter) le créateur de contenu TrixRidiculous a ainsi observé que Deathstrock a été sélectionné, alors qu’il ne fait pas partie des personnages jouables dans Suicide Squad: Kill the Justice League. Mais un bidouilleur a réussi à y avoir accès en piratant le jeu. L’image partagée par TrixRidiculous dans son message n’apparaît plus, après une intervention de Warner Bros. pour l’effacer. Elle montrait le logo et le nom de Deathstroke, ce que montre la capture ci-dessous, récupérée via un autre internaute.

Leak de Deathstroke dans Suicide Squad // Source : Capture Twitter
La trouvaille de Deathstroke dans Suicide Squad. // Source : Capture Twitter

Suicide Squad est la cible d’un hacking massif

Les hackers sont visiblement un gros souci dans Suicide Squad: Kill the Justice League. Il leur est reproché d’occuper le haut des classements et de décourager les autres de lancer une partie. Interrogé par Kotaku, TrixRidiculous indique avoir « publié trois images sur Twitter. En moins de 30 minutes, j’ai reçu une [requête légale DMCA] de Warner Bros. Games. Dites simplement que le jeu en ligne est parasité par les hackers et les tricheurs qui n’ont toujours pas été bannis depuis le lancement. »

TrixRidiculous pointe du doigt la rapidité avec laquelle Warner Bros. supprime tous ces éléments démontrant une situation difficile sur le jeu. Une célérité qui contrasterait donc avec son laxisme qui lui est reproché vis-à-vis du problème de fond. L’éditeur donne l’impression de ne pas prioriser la remise à flot du titre, en se focalisant sur les conséquences, plutôt que les causes. Ses décisions sont susceptibles de condamner un peu plus un jeu à l’avenir désormais très trouble. Ce sujet publié sur Reddit le 31 mars en est un symbole : après avoir joué huit heures à la première saison, un fan optimiste perd patience.

Ce phénomène souligne un peu plus le gâchis qu’est Suicide Squad: Kill the Justice League, pourtant développé par un studio talentueux à qui on doit l’excellente trilogie Batman: Arkham. L’arrivée du Joker, avec le lancement de la première saison le 28 mars, n’a rien changé : en dépit de la popularité du méchant, le trafic reste ridicule. D’après Steamcharts, la moyenne de joueurs et de joueurs connectés simultanément ne dépasse même pas le millier. C’est famélique.

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