Le géant du divertissement annonce l’arrêt de la gamme de jeux Disney Infinity et la fermeture studio qui en est à l’origine, Avalanche Software. Disney n’éditera plus non plus de jeux sur console.

C’est au détour de la publication de ses résultats financiers mardi soir que Disney a annoncé sa décision d’arrêter la production de la licence Infinity, entraînant ainsi la fermeture d’Avalanche Software, le studio qui en est à l’origine, et la perte de 300 emplois. Le géant du divertissement a en effet décidé d’abandonner l’édition vidéoludique, bien que ses licences et productions cinématographiques demeurent adaptables par des tiers, via des accords de licence.

La fermeture du studio et l’arrêt de la production de la marque Infinity entraîneront ainsi le paiement de 147 millions de dollars de charges d’annulation, qui incluent la dépréciation des stocks, les indemnités pour les employés ainsi que d’autres coûts additionnels. Un article de Polygon ajoute que Disney ne serait pas parvenu à atteindre ses projections en termes de revenus et de bénéfices annuels, ce qui entraîné une sanction immédiate en bourse, avec une baisse de 6 % sur le cours de l’action à Wall Street.

Disney et les jeux vidéo, c’est terminé

Avec la fermeture d’Avalanche Software, c’est un nouveau recul dans la stratégie de Disney dans le monde vidéoludique. Et peut-être le point final d’une longue débandade, qui avait transité auparavant par l’arrêt brutal du projet de Star Wars 1313 et du studio LucasArt en 2014. Il faut croire que Disney veut tirer un trait sur le marché du jeu vidéo.

«Nous pensions avoir une excellente opportunité de lancer notre propre produit dans le secteur des consoles, mais aussi dans l’espace des jouets vidéo. Au final nous nous sommes assez bien débrouillés avec le premier domaine et nous avons des résultats corrects avec le second, mais ce business est un business en constante évolution et nous n’avons pas eu assez confiance quant à notre stabilité dans ce marché », déclare Bob Iger, PDG de Disney.

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Disney se sent donc plus en confiance pour ce qui est de gérer les risques liés au business de ses licences plutôt que d’en faire eux-mêmes l’édition, laissant ainsi le champ libre à des studios tiers pour faire le travail, comme par exemple Electronic Arts avec Star Wars.

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