Nul doute que le grand retour de Doctor Who va se faire en fanfare, le 11 mai prochain (sur Disney+ en France). Le showrunner, Russel T. Davies, ne cesse de faire du teasing. Après avoir vendu les mérites du grand final de la nouvelle saison 1, qui va nous « dévaster » selon lui, il évoque également l’importance que revêt pour lui cette fin, mûrement réfléchie.
Russel T. Davies et ses scénarios de longue haleine
Lors de l’avant-première londonienne de cette saison, Russel T. Davies a révélé au micro des médias que le grand final sera découpé en deux parties, The Legend of Ruby Sunday suivi d’Empire of Death. Et cette fin, le showrunner la concocte depuis longtemps. Plus longtemps encore qu’on ne peut l’imaginer. « Il y a des choses dans le final auxquelles j’ai dû penser pendant 40 ou 50 ans », détaille-t-il.
Ce ne sont pas les seuls épisodes qui ont mûri plusieurs années en lui. L’épisode 5, intitulé Dot and Bubble (et qui s’annonce effrayant d’après les premières images), a été imaginé il y a déjà 14 ans par Russel T. Davies. À cette époque, il venait de quitter la direction de la série, transférée à Steven Moffat. Il lui avait malgré tout pitché, sans succès, et non de leur fait : « Je me souviens en avoir parlé à Steven Moffat aux alentours de 2010… et nous n’aurions pas pu nous le permettre ». Des contraintes budgétaires rendaient cette « vague idée » (sic) impossible.
Mais voilà que, pour cette troisième série Doctor Who, Disney est entré dans la danse, ce qui a réglé le problème du budget. « Lorsque vous le verrez, vous vous direz : ‘Oh oui, je vois ce que vous voulez dire’ — visuellement, il y a plus d’effets spéciaux que dans n’importe quel autre épisode. »
Russel T. Davies est un habitué des plans narratifs longuement réfléchis. C’était le cas pour son autre série, Years and Years. Au moment la diffusion de cette œuvre bouleversante, en 2019, il avait expliqué : « Il y a 20 ans, je parlais déjà d’une série de ce type. »
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