Dans Furiosa : Une Saga Mad Max, on découvre le passé sombre de Furiosa, héroïne découverte dans Mad Max: Fury Road (jouée par Charlize Theron en 2015). Pour incarner une Furiosa plus jeune, le réalisateur George Miller a jeté son dévolu sur Anya Taylor-Joy, la tête d’affiche du film. Il est en réalité remonté très loin dans la vie du personnage, ce qui l’a obligé à prendre une deuxième actrice, encore plus jeune. Son nom ? Alyla Browne.
On voit énormément Alyla Browne dans Furiosa : Une Saga Mad Max et son jeu d’actrice est particulièrement convaincant. Il y a néanmoins un point qui vous a peut-être sauté aux yeux devant le film : sa ressemblance étrange avec Anya Taylor-Joy. Ce n’est pas le fruit du hasard, encore moins un casting chanceux : George Miller a fait appel à une intelligence artificielle pour que l’illusion opère, indique Variety dans un article publié le 26 mai.
George Miller a utilisé une IA pour Furiosa : Une Saga Mad Max
Quand on regarde des photos de Anya Taylor-Joy et Alyla Browne, on se rend compte que leurs visages n’ont pas grand-chose à voir. Il a donc fallu que George Miller « triche ». C’est ce qu’a révélé Anya Taylor-Joy à l’occasion d’une interview accordée au The Kelly Clarkson Show. Elle explique : « George Miller a eu l’idée très tôt. Le public devait se faire à une nouvelle Furiosa [par rapport à Charlize Theron dans Fury Road]. Il voulait que la transition entre les deux actrices qui la jouent soit la plus fluide possible. »
« J’ai donc passé deux jours à faire des trucs que vous ne pouvez pas imaginer. Et ils ont mélangé nos deux visages », ajoute Anya Taylor-Joy. Son apparence est de plus en plus importante à mesure qu’Alyla Browne progresse dans l’histoire et s’apprête à donner le flambeau. On passe d’une part de 35 à 80 %, soit la fluidité recherchée par George Miller pour ne pas que la transition entre Alyla Browne et Anya Taylor-Joy ne soit trop brutale.
George Miller a fait appel à trois sociétés d’effets spéciaux pour Furiosa : Une saga Mad Max, en l’occurence DNEG, Framestore et Metaphysic AI. Cette dernière est spécialisée dans la génération de contenus par l’intermédiaire d’IA, notamment des deepfakes « réalistes » ou encore du morphing.
Anya Taylor-Joy tient quand même à rappeler l’importance de la transparence quand on utilise ces techniques qui peuvent faire débat. « Notre industrie ne s’est pas mise en grève pour rien. C’est [l’IA ] quelque chose d’effrayant, et si on y fait appel, alors il faut être honnête et que ce soit toujours consenti. L’absence de consentement, dans n’importe quel domaine de la vie, est effrayante », conclut-elle.
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