Cette semaine, on vous propose un petit jeu tout simple, mais qui va mettre votre mémoire à rude épreuve. C’est That’s not a hat, et c’est sacrément malin.

C’est quoi, le jeu de société That’s not a hat ?

Vous pensiez avoir une bonne mémoire ? À l’aide de quelques cartes seulement et en quelques minutes à peine, That’s not a hat va vous prouver que vous aviez tort.

Accessible à partir de 8 ans, pour 3 à 8 joueurs et des parties d’une quinzaine de minutes, c’est LE jeu pour se retourner le cerveau et piquer des fous rires collectifs.

Édité par Ravensburger, That’s not a hat est un jeu de Kasper Lapp, commercialisé au prix de 8,95 € chez Philibert.

Comment y joue-t-on ?

La mise en place du jeu est on ne peut plus simple : chaque joueur reçoit une carte, qu’il place face visible devant lui. Ces dernières représentent toutes des objets du quotidien (une part de pizza, des écouteurs, une guitare, etc.) dans un style graphique très simpliste.

La partie peut déjà commencer.

Le premier joueur prend une carte de la pioche, la montre à tout le monde, puis la retourne face cachée. Son verso indique à qui, de son voisin de droite ou de gauche, il doit l’offrir.

That's not a hat
Source : Ravensburger

Quand on donne une carte à un de ses voisins, on annonce ce qu’on offre : « Tiens, voici un gâteau », par exemple. Ce dernier peut l’accepter, s’il pense que votre annonce est correcte, ou le refuser, s’il pense que vous vous trompez.

Évidemment, cette première carte, on vient de la voir, tout le monde sait ce que c’est. Le voisin l’accepte donc, la place devant lui, sans la retourner. C’est ensuite à son tour de faire un cadeau.

Il ne serait pas convenable d’offrir le cadeau qu’il vient de recevoir. Il doit donc offrir l’autre objet qu’il avait déjà devant lui. Il le retourne et, comme précédemment, l’offre à un de ses voisins, en annonçant de quoi il s’agit.

Après quelques tours, tous les objets ont maintenant été retournés face cachée. Il faut se souvenir de ce que l’on donne, et de ce que l’on reçoit. Il faut être attentif aux cadeaux que se font les autres joueurs entre eux, car à force de rebonds, ces objets pourraient arriver jusque chez nous.

Si un joueur pense qu’une carte qu’il vient de recevoir n’est pas celle annoncée, il la refuse, puis la retourne. S’il a raison, son voisin écope d’un point de pénalité. S’il a tort, c’est lui qui est pénalisé. Puis une nouvelle manche commence, en gardant les cartes restantes, et en introduisant simplement une nouvelle carte de la pioche, comme en début de partie.

Cette dernière s’arrête dès qu’un joueur reçoit sa troisième pénalité, et celui qui en a le moins est déclaré vainqueur.

Pourquoi jouer à That’s not a hat ?

C’est vrai, les illustrations semblent être l’œuvre d’un enfant de 8 ans. Les règles tiennent sur un Post-it. La boîte ne paie pas de mine, et on n’est guère excité à l’explication des règles. Et pourtant… quel jeu !

Chaque partie est un franc succès. Chaque personne découvrant le jeu comprend tout son potentiel après quelques tours à peine.

That's not a hat
Source : Ravensburger

On se croit fort au début, on fait son malin. Puis, 3 ou 4 échanges de cartes plus tard, absolument plus personne ne sait plus où se trouvent les objets. Pire encore, après une ou deux manches, on n’est même plus sûr que tel ou tel objet se trouve vraiment parmi les cartes.

On bluffe, on improvise, on fait semblant de savoir, puis on se trompe lamentablement.

Le jeu oscille ainsi entre une phase de pur silence, quand tout le monde est concentré, puis, la nervosité de ne plus rien maîtriser aidant, à de gros fous rires collectifs. Mais sans moquerie, puisque tout le monde est logé à la même enseigne, tout le monde est complètement paumé.

Évidemment, si vous avez une mémoire hors du commun, vous risquez de vous ennuyer. Vos camarades de jeu également.

Il vaut mieux également éviter d’y jouer à trop nombreux. Non pas que le jeu en devienne encore plus dur (est-ce possible ?), mais comme les tours sont définis par le hasard de la pioche, le temps de jeu est trop inéquitablement réparti, et certains joueurs pourraient trouver le temps un peu long. À 5, c’est largement suffisant.

Un principe et un matériel d’une simplicité enfantine, des cliparts en guise d’illustration (mais une épure facilitant la mémorisation), une toute petite boîte contenant uniquement des cartes… rien ne laisser présager des qualités de ce petit jeu. C’est pourtant simple, malin, et bigrement efficace. Et son format réduit permet de l’emmener partout avec vous pour y jouer entre amis et passer du bon temps. De quoi animer vos apéros estivaux.

En bref

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