Numerama a été invité au QG de Blizzard Entertainment, situé à Irvine, en Californie, pour tester la première extension de Diablo 4 en avant-première. L’occasion, aussi, de visiter des bâtiments à la gloire des licences phares de l’entreprise.

Pour qui connaît un peu la Californie, alors Irvine apparaît comme une anomalie dans le paysage environnant. Si un chauffeur du coin un peu bavard vous y emmène, peut-être vous dira-t-il que c’est le lieu rêvé pour prendre du bon temps en famille le week-end. On est effectivement à l’opposé de l’ambiance d’Anaheim, où l’agitation s’explique par la présence d’un parc Disney. Ou encore de l’effervescence autour du Staple Center, terrain des Los Angeles Lakers.

Tout est étonnement calme à Irvine, qui fait s’entremêler de grandes rues. Vous y croiserez quelques habitants qui baladent leur chien, ainsi que des Tesla — y compris des Cybertruck — qui ne font pas un bruit. Il faut se rendre au centre commercial, à 15 minutes à peine de l’hôtel Marriott pour croiser un peu de vie. Et il sera nécessaire de faire un peu de voiture pour voir la mer, à Laguna Beach.

À Irvine, on trouve aussi des entreprises de la tech, venues profiter du silence des lieux. Il y a notamment une rue qui s’appelle Blizzard Way. On vous laisse deviner où elle mène.

Visite du campus de Blizzard Entertainment // Source : Maxime Claudel pour Numerama
Visite du campus de Blizzard Entertainment // Source : Maxime Claudel pour Numerama

Les bureaux de Blizzard Entertainment sont remplis de statues et de trophées

Quand on est chez Blizzard Entertainment, on sait qu’on est chez Blizzard Entertainment. Dès l’extérieur, on peut tomber sur de multiples décorations, que ce soit des fanions ou des statues. Au centre des nombreux bâtiments règne la statue de l’Orc sur son loup, mesurant quand même plus de 3,5 mètres de haut. On s’imprègne directement de l’atmosphère d’un campus à la gloire des nombreuses licences imaginées par Blizzard Entertainment. Un peu plus loin se trouve l’hommage aux fans de Diablo 4 ayant atteint le niveau 100 peu après la sortie du jeu. Leur pseudo est gravé sur un socle où se tient Lilith — qui essaie de résister tant bien que mal aux intempéries (des réparations sont possibles).

La statue de Lilith Une autre statue de Lilith

Des statues, on en trouve aussi en intérieur. Overwatch, StarCraft, Warcraft, Diablo… : tout le monde est servi, sachant que les artistes ont soigné les détails. Ainsi, la statue représentant Illidan est décorée de peinture UV, et les symboles se révèlent sous une lumière noire. Le campus propose aussi un musée rempli de trophées (les Game Awards, par exemple) et de concept arts. Au moment de la visite, Diablo 4 avait cédé sa place à Warcraft Rumble.

StarCraft Warcraft

Bien évidemment, Blizzard Entertainment nous a caché les salles les plus secrètes, où les développeurs préparent les nouveautés de demain. On a pu, en revanche, passer à côté du tech bar, où les employés peuvent faire réparer/échanger leurs outils défectueux. Ou encore le centre des opérations, une salle immense remplie d’ordinateurs pour surveiller, en temps réel, les flux des différents jeux (connexions, déconnexions, achats…). C’est depuis cet endroit que des bannissements peuvent être activés. Sans lui, Blizzard Entertainment naviguerait à l’aveugle.

Overwatch Blizzard en mode parc d'attractions

Comme on peut s’y attendre, Blizzard Entertainment fait tout pour choyer ses salariés — ce qui n’a pas empêché des dérives, matérialisées par une plainte de la part de l’État de Californie pour des cas de harcèlement. Fitness center, wellness center, cantine… Il y a même un terrain de volley-ball (notre guide n’a pas su nous dire pourquoi ce choix) et une salle de sport en extérieur (il fait chaud à Irvine). La célèbre enseigne Starbucks, reine des boissons ultra-sucrées, y trouve aussi sa place, en proposant des boissons exclusives.

Des décorations extérieures Le Starbucks

Dernière preuve que Blizzard Entertainment tient à garder ses effectifs : l’ancienneté est récompensée. Au bout de deux ans, vous recevrez une chope, qui deviendra une épée après cinq ans puis un bouclier au bout d’une décennie. Les plus anciens et fidèles ont aussi reçu un anneau (15 ans), voire un casque (20 ans). Autant de pièces de collection qui n’ont qu’un but : mettre à l’honneur les univers d’une entreprise « dédiée à la création des expériences de divertissement les plus épiques possible », comme on peut le lire sur la plaque située devant l’Orc.

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