C’est quoi, le jeu de société Olympikos ?
Les Jeux olympiques battent leur plein, l’esprit sportif est à son paroxysme, et en plus la délégation française récolte des médailles à la pelle. Le meilleur moment pour découvrir un jeu prônant le sport, l’inclusivité et la bonne ambiance.
Accessible à partir de 8 ans, pour 2 à 6 joueurs et des parties d’une vingtaine de minutes, voilà un jeu d’associations d’idées accessible, centré autour des Jeux olympiques, mais pas dédié aux seuls sportifs.
Édité par DS4Games, Olympikos est un jeu de Diego Simonet et Antonin Boccara, illustré par Sebastian Domenech et Mariano Ayerdi, et commercialisé au prix de 15,95 € chez Philibert.
Comment y joue-t-on ?
À chaque tour, l’un des joueurs est le coach, celui que fait deviner aux autres. Ces autres sont les athlètes, qui essaient de comprendre l’indice du coach.
Cinq sports sont présentés à chaque tour, grâce à cinq grandes cartes illustrées. Parmi elles, le coach doit en faire deviner trois au hasard.
Pour ce faire, il dispose de six cartes d’indice en main. Il s’agit toujours d’un objet, soit lié à un sport (des lunettes de natation, un trampoline, etc.), soit plus général (un sifflet, une banane, une casquette).
Une première carte numérotée, piochée au hasard, lui indique la discipline à faire deviner en premier. Il place alors un de ses indices sous la médaille de bronze. Soit à la verticale, indiquant qu’il s’agit d’un très bon indice, ou à l’horizontale, indiquant qu’il s’agit d’un indice moyen.
Il fait de même avec un deuxième et un troisième sport, en plaçant chaque fois un indice sous les médailles d’agent puis d’or cette fois-ci. Il est important de noter que le coach ne connaît les disciplines à faire deviner que l’une après l’autre, et qu’il ne repioche pas de nouvel indice à chaque fois. Il doit composer avec ses six indices reçus au départ.
Une fois cela fait, les autres joueurs, les athlètes, placent des drapeaux à leur couleur, le plus vite possible, pour faire correspondre les indices aux sports correspondants.
Pourquoi le plus vite possible ? Parce que le premier à avoir trouvé la bonne réponse marque plus de points que les autres. Et, évidemment, la médaille d’or rapporte plus de points que celle d’argent ou de bronze.
Le coach quant à lui marque plus ou moins de points selon que tous les athlètes ont compris ses indices, une partie d’entre eux seulement, ou personne.
Les tours se suivent de la sorte, jusqu’à ce que chaque joueur ait été coach. Le score total le plus élevé l’emporte.
Une variante antidopage est proposée, qui peut possiblement faire perdre des points au joueur en tête. C’est malin, dans le thème, et permet de rééquilibrer les scores.
Pourquoi jouer à Olympikos ?
Les jeux d’associations d’idées, on adore ça chez Numerama. Entre Maudit Mot Dit, Focus (du même auteur qu’Olympikos), Mot Malin, etc., les bons jeux usant de cette mécanique ne manquent pas.
Alors certes, Olympikos ne réinvente pas la poudre, il n’apporte rien de bien neuf dans le domaine. Mais, en plein milieu de Jeux olympiques, il est évident qu’un jeu dont la thématique tourne autour du sport donne envie de s’y intéresser.
D’autant que le jeu n’est pas réservé qu’aux amateurs de sport. On peut être allergique à l’exercice physique, mais prendre plaisir à y jouer. Pas besoin d’être ceinture noire du judo ou d’avoir couru un marathon pour arriver à associer des idées autour de ces disciplines. On vous conseille tout de même d’y jouer plutôt à partir de quatre joueurs, pour qu’il y ait plus d’ambiance autour de la table. À deux ou trois, c’est un peu trop plat.
Et même si certains des personnages illustrés sont un peu trop caricaturaux à notre goût, avec des caractéristiques physiques un peu trop exacerbées, Olympikos n’est pas un jeu de supermarché qui prendra la poussière après une seule partie décevante. L’un des co-auteurs est un sportif professionnel (et amateur de jeux), et l’autre un auteur de jeux reconnus. Même s’il propose des règles très simples, permettant de rassembler un large public, le jeu fonctionne et vous pourrez le ressortir souvent.
Dans les points très positifs à noter, on aime évidemment l’inclusion des disciplines paralympiques dans les sports proposés, la juste répartition entre les hommes et les femmes, et surtout le petit fascicule fourni dans la boîte. Il présente, pour chacun des 56 sports représentés, un petit historique et une petite anecdote de quelques lignes. Que l’on soit fan de sport ou non, c’est très plaisant à lire.
Certes, Olympikos ne propose rien de bien neuf. Mais c’est un jeu d’associations d’idées qui fonctionne, autour du sport, mais pas réservé aux seuls sportifs. En plein milieu des Jeux olympiques, vous prendrez plaisir à y jouer avec vos potes, en attendant la prochaine épreuve de votre champion préféré.
En bref
Olympikos
Voir la ficheOn a aimé
- Le fascicule avec un résumé historique et une anecdote sur chaque sport représenté
- Des règles simples
- La composante « rapidité » du gameplay
- L’inclusivité des illustrations
On a moins aimé
- Indiqué à partir de 3 joueurs, mais jouez-y plutôt à partir de 4
- Rien de bien révolutionnaire
- Certaines illustrations trop caricaturales
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