Si Nintendo n’a pas dévoilé sa prochaine console lors du salon du jeu vidéo de l’E3 (Electronic Entertainment Exposition), qui a eu lieu du 14 au 16 juin à Los Angeles, ce n’était pas pour faire durer le suspense. C’est parce que l’entreprise japonaise craint les copieurs. Le groupe a donc décidé de retarder la présentation de la NX — son nom de code –, afin de combattre les mauvaises imitations.
C’est l’explication donnée cette semaine par Shigeru Miyamoto, lors d’une réunion avec des investisseurs. Le père de Mario et Zelda, dont les attributions ont évolué à la suite de la nomination d’un nouveau PDG l’automne dernier, a expliqué que le groupe avait l’intention de présenter la NX, avant de se raviser, selon des propos rapportés par NSTyles et traduits par un autre internaute, Cheesemeister.
L’histoire des jeux vidéo, en particulier au niveau des consoles, est jalonnée par des suspicions croisées de plagiat entre Microsoft, Sony et Nintendo. Si chaque fabricant évite en général de formuler trop clairement ses critiques envers la concurrence, les joueurs, eux, ne se privent pas pour lister ce qu’ils considèrent comme de l’imitation. Les exemples ne manquent pas sur Internet.
Aujourd’hui, les informations sur la Nintendo NX sont rares. Elle devrait garder le principe des jeux vidéo sur support physique (ce ne sera pas du tout dématérialisé) et ne devrait pas reprendre le concept du deuxième écran déporté qui est proposé avec le gamepad de la Wii U. Elle ne devrait pas non plus être taillée pour la réalité virtuelle, malgré la mode qui s’est emparée de l’industrie.
En revanche, on ne sait rien sur les caractéristiques de la NX. Mais connaissant Nintendo, celle-ci ne devrait pas participer à la course que se livrent Microsoft et Sony sur le terrain de la puissance brute. L’entreprise japonaise a toujours préféré se tourner vers d’autres combats, comme la jouabilité. On peut donc supposer sur la NX, si elle sera puissante, ne sera pas non plus survitaminée.
La Nintendo NX sera commercialisée au mois de mars 2017.
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