Les jeux mettant en scène des sectes ont visiblement le vent en poupe. Après le flamboyant Cult of the Lamb, Worship propose à son tour de diriger un culte. Mais avec un gameplay différent.

Y aurait-il un nouveau genre en vogue ? Il y a quelques années, le mignon Cult ot the Lamb proposait de s’occuper d’une secte, en se mettant dans la peau d’un agneau. Il mélangeait deux styles de gameplay en un : d’un côté, des phases d’action avec des éléments de rogue-like, de l’autre, la gestion assez poussée d’un camp d’adeptes. Le mix fonctionnait à merveille et Cult of the Lamb est ni plus ni moins que l’un des meilleurs jeux de ces dernières années.

Durant notre excursion à la gamescom 2024, on a découvert un autre jeu articulé autour d’une secte : Worship, développé par Chasing Rats Games. Quand on demande au studio si la comparaison avec Cult of the Lamb est légitime, il répond que l’inspiration est plutôt à aller chercher du côté de Pikmin — l’une des licences phares de Nintendo. Après avoir vu le gameplay, on peut confirmer que les deux jeux n’ont rien à voir.

Worship // Source : Chasing Rats Games
Aperçu du gameplay de Worship. // Source : Chasing Rats Games

Worship, ou l’autre jeu avec une secte

Worship ne vient pas de nulle part. Il s’agit d’un projet qui a déjà séduit sur Kickstarter, en témoignent les 390 000 dollars canadiens récoltés pendant la phase de levée de fonds (soit environ 260 000 €). Il y a donc une attente autour de ce projet qui a déjà attiré près de 6 500 contributeurs. Il faut avouer que l’opportunité d’incarner un cultiste ne se présente pas tous les jours.

Dans Worship, l’objectif est simple : tout faire pour plaire à son Dieu. La première étape consiste à enrôler des adeptes en réalisant un rituel de conversion. Concrètement, on dessine un cercle autour des personnages et les voilà acquis à notre cause. Petite subtilité tout de même : pour réaliser un rituel, on utilise son propre sang, ce qui implique une gestion fine de sa santé. Bien sûr, les environnements ne manquent pas d’options pour refaire le plein d’hémoglobine, tandis qu’on pourra sacrifier un sous-fifre en cas de besoin.

Les mécaniques de Pikmin se matérialisent au moment où on demande aux adeptes d’accomplir de bases besognes. Il y a des combats, sans surprise, mais aussi quelques puzzles à résoudre ou des améliorations à ramasser. Le cultiste ne reste pas sans rien faire, et peut procéder à des rituels offensifs pour faire de lourds dégâts. Là encore, l’idée est de tracer des symboles au sol avec son sang — ce qui n’a pas toujours l’air évident dans le feu de l’action. Les dessins ne nécessitent pas une précision digne des Beaux-arts, mais il y a un minimum requis pour valider le rituel.

Worship // Source : Chasing Rats Games
Une sorte de grimoire avec les rituels. // Source : Chasing Rats Games

Les environnements de Worship répondent aux règles du genre rogue-like, avec des événements aléatoires qui encouragent l’exploration. Ils vont du simple affrontement à l’énigme simpliste à résoudre, voire un mix des deux. Une fois qu’on aura rempli suffisamment la jauge de dévotion, on pourra passer au stade supérieur (la carte s’étendra). Les développeurs entendent aussi pousser le mode multijoueur, en coopératif uniquement (jusqu’à quatre participants).

En fin de compte, Worship a semble-t-il de belles idées à défendre, le tout dans un habillage graphique très original (du noir et blanc avec des touches de rouge pour faire ressortir le sang). Pour peu que les phases de dessin ne soient pas trop pénibles à jouer, on pourrait tenir une alternative intéressante à Cult of the Lamb. Un Pikmin en plus sombre et violent, il fallait déjà y penser.

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