Nintendo a invité Numerama à découvrir les premières minutes de The Legend of Zelda: Echoes of Wisdom, prochain opus qui a la particularité de nous faire incarner la princesse. Un rendez-vous positif, à un détail près.

Où se situera The Legend of Zelda: Echoes of Wisdom dans la chronologie officielle de la saga Nintendo ? Voilà une question à laquelle on ne répondra pas aujourd’hui. Ce nouvel opus, à paraître le 26 septembre 2024 en exclusivité sur Switch, se distingue des autres par un changement de personnage principal : ce n’est pas Link, le héros habituel, mais Zelda elle-même que l’on incarne. Pour Nintendo, c’est encore un moyen de bousculer les habitudes et de se réinventer.

Il n’est pas évident de passer après The Legend of Zelda: Breath of the Wild et The Legend of Zelda: Tears of the Kingdom, à moins d’envisager une révolution d’abord technique (comme lancer une nouvelle console assez puissante pour revoir les ambitions graphiques à la hausse). Le casting imposé par The Legend of Zelda: Echoes of Wisdom fait bien pâle figure face à la liberté apportée par les jeux précédents. Mais, dans la manière de jouer, Zelda n’est pas Link.

The Legend of Zelda: Echoes of the Wisdom // Source : Nintendo
The Legend of Zelda: Echoes of the Wisdom. // Source : Nintendo

Ça fait quoi d’incarner Zelda plutôt que Link ?

On sait comment se comporte Link depuis 1987. Armé d’une épée, d’un bouclier et d’autres outils (des bombes, par exemple), le héros à la tenue verte est équipé pour survivre. Qu’en est-il de Zelda ? L’expérience est, Nintendo oblige, presque totalement différente. Concrètement, la princesse est chargée d’enquêter sur des failles étranges qui pullulent à Hyrule (et qui ont englouti Link, entre autres habitants). En compagnie d’une fée baptisée Tri, elle doit sauver le royaume à son tour.

On aurait préféré incarner seulement Zelda

Tri est une excuse pour procurer des pouvoirs à Zelda, qui débute ses pérégrinations dans les prisons du château. The Legend of Zelda: Echoes of Wisdom prend d’abord des allures de jeu d’infiltration, avant de basculer davantage vers le puzzle-game. On est même surpris de retrouver une philosophie similaire à celle de The Legend of Zelda: Tears of the Kingdom, avec mille solutions pour un même problème posé. Dans des proportions et des possibilités moindres, certes.

Car on peut vraiment être créatif dans The Legend of Zelda: Echoes of Wisdom. C’est ce qu’autorisent les Échos, des objets anodins que l’on peut faire apparaître en nombre limité (chaque Écho a un coût et, au début, on a trois énergies à dépenser au maximum). Vous pourrez ainsi superposer des lits pour faire un pont de fortune ou encore empiler des tabourets pour atteindre une zone surélevée. L’imagination sera votre seul frein et l’exploration d’Hyrule encourage l’expérimentation.

The Legend of Zelda: Echoes of the Wisdom // Source : Nintendo
The Legend of Zelda: Echoes of the Wisdom. // Source : Nintendo

Une fois un objet enregistré, il est à vous pour toujours. En une heure de jeu, on avait déjà un inventaire d’une vingtaine d’Échos, ce qui pourra d’ailleurs poser quelques soucis d’ergonomie en raison de manipulations complexes à réaliser. Des frictions qu’on trouvait déjà dans The Legend of Zelda: Tears of the Kingdom. Tri offre aussi à Zelda l’opportunité de manipuler des objets à distance (un gros rocher, une statuette). On pourra même s’attacher à un élément du décor pour se déplacer en fonction de ses mouvements. Au regard de toutes ces compétences à disposition, les donjons à la structure classique n’auront en théorie aucun secret pour Zelda.

Les ennemis peuvent aussi devenir des Échos, qui seront alors invoqués pour combattre les autres ou surpasser certains obstacles, voire activer des mécanismes. L’essentiel du temps, c’est indirectement que Zelda se bat, en faisant appel à des sbires. Hélas, Nintendo n’a pas pu s’empêcher d’intégrer une transformation temporaire en Link. Lors de ces phases, le gameplay routinier reprend sa place. Il est dommage de voir Nintendo tomber dans cette facilité, qui plus est dès l’introduction du jeu. On aurait préféré n’incarner que Zelda et ne jamais utiliser une vulgaire épée.

The Legend of Zelda: Echoes of the Wisdom // Source : Nintendo
The Legend of Zelda: Echoes of the Wisdom. // Source : Nintendo

Très dépaysant dans le fond, The Legend of Zelda: Echoes of Wisdom ne l’est pas du tout sur la forme. Il recycle la direction artistique du remake ultra-mignon de The Legend of Zelda: Link’s Awakening — paru en 2019 sur Nintendo Switch. En résumé : c’est toujours aussi adorable, avec un design rondouillard qui fait penser à un dessin animé pour enfants.

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