The Legend of Zelda est une saga qui existe depuis très, très longtemps (1987 pour le tout premier opus). Mais il a fallu attendre 2024 pour voir émerger un partenariat entre Nintendo et Lego, autour d’un premier set à assembler. Comme souvent, la firme nippone a d’abord tenu à mettre en avant son autre licence phare — Super Mario Bros. — dans son mariage fructueux avec la brique danoise.
Link et Zelda n’ont d’ailleurs pas droit au même traitement que le plombier, qui est à l’origine de toute une gamme de produits basés sur la création, avec une figurine spéciale. Dans le cadre du set The Legend of Zelda, on est davantage dans le produit de collection, voire d’exposition. On parle en effet d’assembler l’Arbre Mojo, avec le choix de la version à poser sur son étagère. Les photos promotionnelles laissaient apparaître une reconstitution chétive et trop chère par rapport à l’inventaire de pièces dans la boîte (300 € pour 2 500 briques). La réalité est bien plus positive.
Les fans de Zelda vont craquer pour ce Lego
Concrètement, le set Lego inspiré de The Legend of Zelda permet d’assembler une réplique de l’Arbre Mojo dans deux configurations : l’une tirée de Oracina of Time, l’autre de Breath of the Wild — soit deux épisodes majuscules de la saga culte (le premier en 3D et celui qui a révolutionné les mondes ouverts).
Les deux versions partagent une base commune, puis, à l’étape 90, on choisit quel Arbre Mojo on souhaite assembler (ce qui aboutit à un grand nombre de pièces inutilisées). À cela, s’ajoutent une petite maison en hauteur (Ocarina of Time), une stèle pour l’Épée de légende (Breath of the Wild) et quatre figurines (trois versions de Link et une seule de Zelda).
Sauf à mal apprécier les différentes teintes de vert qui sont là pour donner de la texture aux feuillages, le processus de construction est assez simple et rectiligne. Les plus rapides mettront un après-midi pour plier l’affaire. Bonne nouvelle : aucun autocollant ne vient entacher le processus d’assemblage — un gros plus pour la durabilité dans le temps des surfaces décorées.
Preuve que l’Arbre Mojo est d’abord un objet de collection, il n’y a pas de mécanismes complexes à faire valoir. Les designers ont préféré tout miser sur la végétation et la décoration au sol. En résulte un diorama réussi et généreux en détails, avec une foule de clins d’œil pour appâter les fans.
Un respect indéniable pour l’univers de Zelda
Ainsi, on trouvera l’équipement quasi au complet de Link, avec la Master Sword, le bouclier adhoc, un ocarina, une bombe, un grappin et même la tablette Sheikah (utilisée dans Breath of the Wild). Cet arsenal mis à disposition permettra d’imaginer le héros dans diverses situations, même si la configuration 2-en-1 pousse à acheter deux fois le set pour ne pas mélanger deux jeux différents — et à 300 € pièce, ça pique un peu.
Signalons aussi la présence de nombreux korogus (ne les torturez pas, par pitié). Nintendo et Lego ont même pensé à une figurine à l’effigie de Noïa, le korogu géant qui adore agiter ses maracas magiques (ils font vraiment du bruit, grâce à une minuscule pièce à l’intérieur), ou encore à quelques fées. Le respect pour l’univers de Zelda est indéniable.
Il faut aussi reconnaître que les figurines Link et Zelda sont toutes ultra réussies. Elles peuvent justifier à elles-seules l’acquisition du produit. Le travail de tamponographie est remarquable, y compris sur les bras et les jambes. Link jeune est pourvu de petites jambes et a même sa petite jupe pour être raccord avec les jeux vidéo.
Les différentes coiffes sont impeccablement réalisées et font réellement honneur aux personnages. À défaut d’être révolutionnaire dans le processus de construction, l’Arbre Mojo en Lego n’est clairement pas avare en petits détails qui font mouche (on vous laisse quelques surprises). Pour les fans, c’est du pain béni.
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