Quelques semaines avant le lancement japonais de la Nintendo 3DS, qui a eu lieu le 26 février dernier, deux responsables de l’entreprise avaient vanté les protections anti-piratage déployées sur la nouvelle console de Nintendo. Bien qu’aucune information n’a été communiquée pour expliquer cette confiance, les deux employés – tout comme le PDG – avaient assuré que la Nintendo 3DS était une machine hautement sécurisée.
D’après le site Eurogamer, l’un des mécanismes servant à protéger la console permettrait de relever les usages illicites de la Nintendo 3DS, et de prendre des mesures coercitives le cas échéant. L’entreprise nippone pourrait repérer à distance les utilisateurs ayant une utilisation non autorisée de la console et désactiver le système à travers une mise à jour du firmware.
Bien entendu, cette protection n’a pas été confirmée par Nintendo. « Nous n’abordons pas des détails portant sur la sécurité des produits (pour des raisons évidentes), pas plus que nous discutons des modalités de contres-mesures disponibles sur le système de la Nintendo 3DS » a déclaré la firme dans un communiqué transmis à Eurogamer, ajoutant simplement que la console a « la technologie la plus à jour » dans ce domaine.
Le piratage des consoles portables a été un vrai casse-tête pour Nintendo. La génération de la DS a été confrontée aux linkers, ces cartouches contenant une carte mémoire flash remplie de jeux récupérés illégalement sur Internet, mais aussi de logiciels amateurs (homebrews). En France, Nintendo avait déposé une plainte en 2008 contre plusieurs magasins, grossistes et sites marchands proposant des linkers.
Vendue près de 220 euros au Japon, la Nintendo 3DS sera disponible 25 mars en Europe et en Amérique du Nord.
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