Les créateurs des Loups-Garous de Thiercelieux se sont amusés à faire un rapide caméo dans l’adaptation en film à la sauce Netflix, désormais disponible en streaming. Les avez-vous aperçus ?

En 2001, Philippe des Pallières et Hervé Marly créaient un classique du jeu de société : Les Loups-Garous de Thiercelieux. À chaque partie, les joueurs deviennent ainsi de simples villageois, prêts à se défendre face aux lycanthropes qui se cachent secrètement parmi eux, menaçant de les dévorer.

Plus de vingt ans plus tard, deux adaptations ont vu le jour, quasi simultanément : une série sur Canal+, tournée sous forme de télé-réalité, avec Panayotis Pascot et Fary, ainsi qu’un film, disponible depuis le 23 octobre 2024 sur Netflix, avec Franck Dubosc et Jean Reno. Et justement, pour ce long-métrage, les deux auteurs du jeu original ont pu apparaître discrètement à l’écran.

Franchir un portail spatio-temporel

C’est lors d’une scène a priori anodine que Philippe des Pallières et Hervé Marly pointent le bout de leur nez, dans le film Loups-Garous, sur Netflix. Vers 1h08, Franck Dubosc entonne ainsi Allumer le feu, de Johnny Hallyday, devant une foule en délire. À ce moment, deux personnages échangent une réplique à propos des paroles de la chanson : « C’est quoi, une moto ? » – « Aucune idée ! »

Une réplique loin d’être innocente, comme le raconte Hervé Marly à Netflix, puisqu’il se trouve qu’il est justement motard, lui-même : « J’ai eu un peu la sensation qu’éprouve un parent lorsque son enfant prend son envol. Voir un imaginaire inspiré et respectueux du nôtre prendre corps fait un effet particulier. Je me suis pincé tant j’en croyais à peine mes yeux… »

Philippe Des Pallières et Hervé Marly dans le film Loups Garous // Source : Netflix
Philippe Des Pallières et Hervé Marly dans le film Loups Garous // Source : Netflix

Pour cette séquence, Philippe des Pallières, lui, a dû puiser dans son passé : « J’ai été comédien, donc tenir un petit rôle dans ce film était comme un retour aux sources plaisant pour moi. François Uzan nous a fait visiter le plateau avant que tout le monde arrive. […] Puis, nous avons enfilé nos costumes – celui d’un bourgeois pour moi, celui d’un homme du Moyen Âge plus standard pour Hervé – et, en sortant, nous avons vu deux cents figurants s’affairer comme si ce village avait soudain pris vie. Nous avions vraiment la sensation d’avoir franchi un portail spatio-temporel ! C’était très impressionnant. »

Source : Montage Numerama

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