Je n’attendais pas grand-chose de la campagne de Call of Duty: Black Ops 6 et la surprise n’en est que plus grande. Les développeurs ont fait un vrai effort cette année.

Il y a à boire et à manger quand on évoque les campagnes des jeux vidéo Call of Duty. Elles peuvent être spectaculaires, dans le meilleur sens du terme, source de plaisir coupable ou totalement à la côté de la plaque. C’est toujours un peu une surprise quand on lance la première mission : va-t-on vivre une expérience au parfum hollywoodien, un peu convenu certes, mais jouissif ? Ou est-ce que les développeurs se sont contentés du strict minimum, puisque ce n’est après tout qu’une case à cocher, alors que l’expérience multijoueur est plus importante.

En toute franchise, je ne m’attendais pas à grand-chose en lançant le solo de Call of Duty: Black Ops 6, le souvenir du piètre Call of Duty: Modern Warfare III étant encore bien ancré dans ma mémoire. Mais figurez-vous que Treyarch a fait un vrai effort et laisse le sentiment d’avoir voulu soigner le mode solo, en dépit d’un scénario abracadabrantesque qui tente sa chance dans l’espionnage et se termine en gloubi-boulga mâtiné de quelques éléments et figures historiques (on croise Bill Clinton, oui, et pas que). Manette en mains, Call of Duty: Black Ops 6 offre une variété qui fait date pour la saga phare d’Activision.

Le secret de la campagne de Call of Duty: Black Ops 6 ? Sa variété bienvenue

Disponibilité

On rappelle que Call of Duty: Black Ops 6 est disponible dès sa sortie sur le Xbox Game Pass.

On sait toujours plus ou moins à quoi s’attendre avec Call of Duty : des missions sur rails qui en mettent plein les yeux, avec des rebondissements — lire : des trahisons — qui servent de prétextes pour nous faire voyager aux quatre coins du monde. En cela, Call of Duty: Black Ops 6 ne trahit pas l’essence d’une recette dont on connaît le goût à l’avance. Cependant, il se permet d’ajouter quelques ingrédients qui pimentent le plat et anime davantage les papilles.

Call of Duty reste Call of Duty

C’est ainsi que Call of Duty: Black Ops 6 multiplie les objectifs différents pour varier les plaisirs. Aux séquences tape-à-l’œil dignes d’un grand spectacle s’ajoutent des séquences plus terre-à-terre, avec de l’infiltration, du piratage, du braquage (on se croirait dans Ocean Eleven), de l’horreur même (bon tremplin pour le mode Zombies, au passage, malgré le hors-sujet). Call of Duty: Black Ops 6 multiplient les références pour livrer un fourre-tout assez savoureux, car toujours un peu étonnant. Call of Duty reste Call of Duty, notamment dans son scénario « « « apolitique » » » (vive les USA), mais les quelques libertés dont il se permet font plaisir à voir.

Call of Duty: Black Ops 6 // Source : Activision
Call of Duty: Black Ops 6 sait être spectaculaire // Source : Activision

On se retrouve même, le temps d’une mission, sur une carte remplie de quêtes secondaires à achever, si on le souhaite, et dans l’ordre de son choix (au moyen d’une carte tactique). Les terminer offrira peut-être un petit bonus qui pourra aider à terminer les objectifs principaux (exemple : une frappe aérienne). Voilà qui encourage l’exploration. Call of Duty: Black Ops 6 propose aussi plusieurs manières d’accomplir une même tâche, quand bien même c’est toujours un peu trop guidé pour avoir le sentiment d’être dans une liberté d’action totale.

En prime, Call of Duty: Black Ops 6 fait respirer ses montagnes russes avec un hub dans lequel on peut personnaliser quelques éléments, en récupérant de l’argent dans les environnements. On aura tout le loisir d’améliorer sa visée, la vitesse de rechargement, entre autres paramètres liés au tir et/ou aux armes. Alors non, Call of Duty: Black Ops 6 n’est pas devenu un RPG complexe, dans lequel vous passerez des heures et des heures. Mais cette envie de faire quelques pas de côté pour dépoussiérer ce qu’on a trop l’habitude de voir est salutaire. De cette manière, l’affront Call of Duty: Modern Warfare III est oublié.

Call of Duty: Black Ops 6 // Source : Activision
Il y a des séquences un peu étranges dans Call of Duty: Black Ops 6 // Source : Activision

En termes de réalisation, Call of Duty: Black Ops 6 ne fait pas dans la demi-mesure. Les effets visuels se multiplient à l’écran, avec une appétence sérieuse pour les explosions en tout genre, tandis que les effets de lumière et les animations sont d’excellente facture. La bande son est au diapason, avec une immersion totale dans une ambiance de guerre. On n’oubliera pas non plus d’applaudir la fluidité, marque de fabrique des Call of Duty depuis des lustres. Elle est au rendez-vous, malgré tout ce qui se passe à l’écran. On déplorera seulement certaines textures en retrait, avec une qualité graphique étrangement aléatoire d’un plan à l’autre.

Découvrez les bonus

+ rapide, + pratique, + exclusif

Zéro publicité, fonctions avancées de lecture, articles résumés par l'I.A, contenus exclusifs et plus encore.

Découvrez les nombreux avantages de Numerama+.

S'abonner à Numerama+

Vous avez lu 0 articles sur Numerama ce mois-ci

Il y a une bonne raison de ne pas s'abonner à

Tout le monde n'a pas les moyens de payer pour l'information.
C'est pourquoi nous maintenons notre journalisme ouvert à tous.

Mais si vous le pouvez,
voici trois bonnes raisons de soutenir notre travail :

  • 1 Numerama+ contribue à offrir une expérience gratuite à tous les lecteurs de Numerama.
  • 2 Vous profiterez d'une lecture sans publicité, de nombreuses fonctions avancées de lecture et des contenus exclusifs.
  • 3 Aider Numerama dans sa mission : comprendre le présent pour anticiper l'avenir.

Si vous croyez en un web gratuit et à une information de qualité accessible au plus grand nombre, rejoignez Numerama+.

S'abonner à Numerama+

Abonnez-vous gratuitement à Artificielles, notre newsletter sur l’IA, conçue par des IA, vérifiée par Numerama !