C’est reparti pour suffoquer ! La saison 2 de Silo a commencé le vendredi 15 novembre 2024. L’héroïne Juliette, interprétée par Rebecca Ferguson, a enfin pu quitter son silo originel pour explorer l’environnement extérieur. Ce n’est pas pour autant que le danger prend fin pour elle, tout au contraire. Dès ce premier épisode, Juliette a fait face à l’une de ses pires craintes.
Sortir la tête de l’eau
L’épisode 1 introduit un nouveau silo. Une fois à l’intérieur, pour continuer sa route, elle ne peut pas utiliser le vieux pont qui s’est brisé. Elle doit alors se servir d’une corde pour descendre en rappel. Mais la chance n’est pas au rendez-vous, car la corde n’était pas assez solide. Juliette se retrouve donc à chuter dans les étages inférieurs du silo, jusqu’au fond désormais inondé.
Alors que l’eau est « plate » et qu’elle ne présente aucun danger, elle panique et peine à remonter à la surface, où elle se laisse embourber dans des mouvements chaotiques. Elle est clairement en train de se noyer. C’est après de lourds efforts et une bonne crise d’angoisse qu’elle parvient à s’extirper de l’eau (en enchaînant sur une seconde crise d’angoisse bien compréhensible tout de même étant donné le contexte).
Cette séquence n’a rien de gratuit ni d’anodin. Il faut se souvenir du rapport compliqué de Juliette avec l’eau. Le sujet avait été abordé dans la saison 1, puisque dans le silo 18, là où elle habitait, elle n’avait jamais été exposée à des quantités d’eau suffisantes pour apprendre à nager. Elle n’a donc jamais appris à nager, ce qui l’a même amenée à développer une phobie, qui nous était là encore montrée dans la saison 1. Certes, elle avait réussi à dépasser cette peur dans la salle des machines à l’époque, mais c’était là encore de la pure survie.
Cette peur de l’eau n’est bien sûr pas un hasard : elle fait partie des qualités narratives de Silo. Nager représente, par définition, la capacité à sortir la tête de l’eau, à respirer à la surface. Que l’héroïne — et les autres personnages du silo 18 — n’y parviennent pas, voilà qui résonne comme un symbole d’une humanité qui étouffe, qui n’est pas maître de ses mouvements, qui n’est pas autonome, sans cesse agonisante, la tête sous l’eau. Pour une surface et une sérénité inaccessibles face aux mensonges et aux dangers de ce monde post-apocalyptique.
Toutefois, Juliette n’a pas le choix. Elle doit survivre et trouve toujours une solution. On sait qu’elle sera de nouveau confrontée à un bassin dans lequel elle devra nager coûte que coûte, la réalisatrice ayant partagé un extrait de la saison 2 où Rebecca Ferguson est complètement immergée.
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