Elles sont trois sœurs, décrites comme « trois vives panthères », voleuses d’art à leurs heures perdues et elles sont prêtes à relever tous les défis : les Cat’s Eyes reviennent ce lundi 25 novembre 2024, pour les épisodes 5 et 6 de sa saison 1, sur TF1. L’occasion pour Tamara, Alexia et Sylia de déambuler dans un nouveau lieu parisien culte, après la tour Eiffel ou le Château de Versailles : le musée du Louvre. Mais l’idée d’y tourner l’adaptation du manga de Tsukasa Hōjō n’a pas franchement emballé les équipes de ce lieu iconique de la capitale, au premier abord.
On ne rigole pas avec le Louvre
Dans l’épisode 6 de Cat’s Eyes, les trois sœurs doivent ainsi infiltrer le Louvre pour y opérer un cambriolage de haut vol, afin de récupérer une œuvre ayant appartenu à leur père, mystérieusement disparu. Une scène impressionnante, qui a dû être adaptée pour obtenir l’accord du fameux musée. Dans une interview pour le média TV Mag, Benjamin Dupont-Jubien, le co-producteur de la série, a ainsi évoqué les difficultés rencontrées pour tourner dans ces galeries.
Il faut dire que l’idée d’offrir une séquence de cambriolage, presque clé en main, aux spectateurs, n’emballait pas franchement les équipes du Louvre : « Les premières versions du scénario ont rendu les discussions tendues. Raconter une histoire de cambriolage les a tout de suite crispés, ce n’est pas forcément un sujet qui les amuse. Ils ont considéré, à juste titre, qu’ils n’étaient pas là pour donner des modes d’emploi ou des idées aux gens pour cambrioler le Louvre. »
Imaginer un cambriolage non réaliste
La production de Cat’s Eyes a tout de même pu compter sur plusieurs fans de la série animée originale parmi les rangs de la direction du musée, qui avaient très envie de concrétiser le projet. Les intrigues ont donc été adaptées pour imaginer un « cambriolage qui ne soit pas réaliste », avec un enchaînement de plans dans lesquels les personnages évoluent, qui ne sont « pas logiques. Il est impossible d’établir une circulation à partir de la série ».
Benjamin Dupont-Jubien, qui a confié à TV Mag que la location des lieux représentait un coût immense pour la production, a également raconté que la sécurité était de mise pendant le tournage, afin de préserver les œuvres d’art qui y sont conservées. « On a mis en place une équipe de sécurité pour nous surveiller nous-mêmes », raconte le producteur. « Tout le monde, que ce soit nos équipes ou les figurants qu’on avait répertoriés, était très surveillé pour qu’il n’y ait aucun incident »
Benjamin Dupont-Jubien reconnaît tout de même que leurs scénarios rendaient « les choses un peu plus compliquées en faisant courir les acteurs. Ce n’est pas la même chose que deux personnages qui discutent devant un tableau ». Il est vrai que les voleuses de Cat’s Eyes ne font décidément rien comme tout le monde, jusqu’à leur diffusion chamboulée sur TF1, jusqu’au 9 décembre 2024.
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