Les amateurs de k-drama et autres genres très asiatiques savent que cette industrie fonctionne encore beaucoup en vase clos. Néanmoins la Warner Bros. a toujours traité le marché asiatique différemment de ses autres zones d’exportations. En Asie, l’industrie étant portée par des tendances régionales et des genres propres, les sociétés d’Hollywood y ont créé une offre particulière.
C’est par exemple le cas du très dynamique service DramaFever de la Warner. La plateforme de streaming avait été fondée en 2009 par des fans américains de cinéma coréen, et avait été racheté par SoftBank. C’est seulement en février 2016 que la société américaine rachète au Japonais le service qui entre temps a quitté les États-Unis pour s’étendre en Asie. Oui, il faut suivre.
Alors que DramaFever commence seulement à trouver son modèle durable, entre publicité et abonnement, du jamais vu sur nos contrées, la société américaine a annoncé ce vendredi son ouverture à de nouveaux marchés de la zone océanique : l’Australie et la Nouvelle-Zélande.
« DramaFever s’est imposé comme la destination naturelle des fans de K-drama et des contenus asiatiques. Nous sommes donc très excités par le lancement dans de nouveaux territoires du service. explique Suk Park, cofondateur. Comme nos fans américains, les futurs clients d’Australie et de Nouvelle-Zélande ne pourront plus se passer de nos séries une fois commencées, et nous sommes donc heureux d’être en position de répondre à cette demande croissante de productions asiatiques. »
La plateforme, par sa naissance communautaire puis ses rachats successifs, est en train de devenir la référence mondiale pour l’accès à un catalogue asiatique. Mais la compétition des services n’est pas terminé : d’autres acteurs se préparent également à rassasier l’enthousiasme mondial pour les k-drama. Récemment c’était en effet Netflix qui regardait du côté du cinéma asiatique.
L’apparition de ces catalogues asiatiques disponibles autour du monde confirme l’intérêt occidental pour un cinéma venu d’ailleurs. Une réussite de la mondialisation culturelle qui devrait interroger les studios du monde entier.
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