Découvrez les jeux vidéo préférés de la rédaction de Numerama en 2024. Des batailles épiques aux expériences psychologiques dérangeantes, voici les titres qui nous ont marqués cette année !

En 2024, la rédaction de Numerama a bien entendu joué à de nombreux jeux vidéo. Dans cet article, retrouvez le coup de cœur de l’année de chacun de nos journalistes :

Warhammer 40 000 Space Marine 2, pour Julien

De la violence débridée, des giclées de sang, des vagues de hordes de menaces xenos qui déboulent sans discontinuer, un Impérium fasciste que l’on doit défendre coûte que coûte en bon petit soldat conditionné et fanatisé… Warhammer 40 000: Space Marine 2 coche toutes les cases de ce que l’on peut attendre d’une adaptation de W40K, dans un futur où il n’y a que la guerre.

Bien entendu, Space Marine 2 n’est pas une première pour la licence. Il y a déjà eu bien d’autres jeux, dont un premier volet. Mais ce nouveau titre fait tout ça très bien. En tout cas suffisamment bien pour que l’on prenne plaisir à dégommer des hordes de monstres, en solo ou en groupe. Le tout, d’ailleurs, dans un bien bel écrin : le jeu est techniquement abouti et visuellement soigné.

Le tout dernier tiers de la campagne est particulièrement enthousiasmant et épique, avec une mise en scène et quelques partis-pris esthétiques qui ont su faire mouche. Quant aux missions annexes et au multijoueur, c’est également très amusant – surtout quand on joue en bande. Le PVP est toutefois assez dispensable, et tous les modes ne se valent pas (on a surtout apprécié celui nécessitant de capturer et tenir des points).

Warhammer 40,000: Space Marine 2 // Source : Focus Interactive
Warhammer 40,000: Space Marine 2 // Source : Focus Interactive

Life is Strange: Double Exposure, pour Marcus

C’est évidemment un bonheur de retrouver Max Caufield, l’héroïne culte qui a lancé toute la franchise Life is Strange. On pouvait craindre que le soufflé retombe, ou d’être déçus par ce retour tant attendu, mais non, la « vibe » si spécifique à Life is Strange est toujours là. Le côté cosy est accentué par l’omniprésence de l’hiver, le chalet, les paysages enneigés sublimes. Mais l’enquête policière, elle aussi, est toujours au rendez-vous, avec son lot de ressorts sombres. Bien sûr, Double Exposure n’a pas l’impact du premier Life is Strange sur nous, mais on prend un grand plaisir à retrouver Max et à être touchés par cette nouvelle aventure aux frontières du réel, toujours façon quête initiatique.

Life is Strange Double Exposure // Source : Deck Nine
Life is Strange Double Exposure // Source : Deck Nine

Destiny 2 : La Forme Finale, pour Adam

Destiny 2 n’est évidemment pas un jeu récent, puisqu’il est sorti bien avant 2024. Cependant, cette année a marqué la fin d’une ère pour le titre de Bungie. Avec La Forme Finale, dernière extension sortie le 4 juin, s’achève une intrigue tissée sur dix années, depuis le lancement de Destiny en 2014.

La Forme Finale conclut un arc narratif avec brio, porté par un antagoniste énigmatique teasé depuis des années : Le Témoin. L’extension arrive avec une nouvelle campagne, de nouvelles zones, des armes, de l’équipement, de nouvelles activités, et un raid qui m’ont captivé des heures durant. Le tout est sublimé par une narration maîtrisée et des cinématiques dignes de grands films de science-fiction.

Ce qui m’a particulièrement impressionné est la densité de l’expérience, qui est d’autant plus remarquable compte tenu des récentes difficultés financières de Bungie. La Forme Finale est d’ailleurs la dernière extension de ce genre pour ces mêmes raisons – ces extensions prennent beaucoup de temps à être développées et laissent parfois un certain creux dans le jeu une fois terminées. En 2024, l’aventure peut d’ailleurs sembler intimidante pour les nouveaux joueurs : l’univers est vaste, complexe, et son accès reste coûteux. Je recommande chaudement cette extension aux joueurs de longue date, qui apprécieront la conclusion magistrale de cette saga. Pour les nouveaux venus, il est préférable de découvrir les extensions précédentes avant de se lancer, à condition d’être prêt à investir temps (et de l’argent).

Destiny 2 : La Forme Finale // Source : Bungie
Destiny 2 : La Forme Finale // Source : Bungie

Mouthwashing, pour Nino

Mouthwashing est l’OVNI de cette année. Malgré sa narration dérangeante et ses graphismes 3D qui rappellent des jeux sur PS1, ce jeu a malheureusement fait assez peu de bruit en France.

Mouthwashing est un jeu d’horreur psychologique à la première personne qui se déroule dans un cargo spatial, le Tulpar. Après un mystérieux accident, les cinq membres de l’équipage sont piégés dans le vaisseau. Leur capitaine, Curly, est vivant mais gravement blessé, incapable de s’exprimer, de bouger, et l’équipage le soupçonne d’avoir causé l’accident. Jimmy, un membre de l’équipage s’auto-proclame nouveau capitaine, mais le reste de l’équipage ne semble pas convaincu. Au fil du jeu et de sa narration non linéaire, vous découvrirez les sombres secrets de la cargaison du navire et le destin de l’équipage.

Le gameplay se concentre sur l’exploration narrative. Le jeu ne cherche pas à vous mettre en difficulté, mais à vous plonger dans une atmosphère déconcertante, sans jumpscare. Vous n’aurez pas grand chose d’autre à faire que de marcher, de résoudre des énigmes et de parler aux membres de l’équipage, et ainsi vous pourrez vous immerger entièrement dans une expérience surréaliste. Un jeu qui vous restera en tête bien longtemps après que vous l’ayez fini tant il est perturbant.

Mouthwashing (3)

Astro Bot, pour Nico

Désigner un titre universellement reconnu comme le « jeu de l’année » est-il un choix trop facile ? Peut-être, mais j’assume mon choix. Comme beaucoup, j’ai découvert la série Astro grâce au jeu offert avec l’achat de la PS5, qui permettait de découvrir le potentiel de la manette DualSense. Astro’s Playroom s’est avéré être un véritable coup de cœur, qui n’avait pas grand-chose à envier à certains titres payants.

Avec Astro Bot, qui coûte cette fois-ci de l’argent (69,99 euros), le studio Team Asobi montre tout le potentiel de sa licence. Astro Bot est une sorte de jeu Mario moderne, avec des graphismes et des décors somptueux, une multitude de bonnes idées qui rappellent les meilleures années de LittleBigPlanet et un scénario amusant, toujours tourné autour de l’histoire de PlayStation (cette fois-ci avec les jeux, puisque l’on doit sauver des personnages d’autres licences). Astro Bot est tout simplement un délice, que les petits et les grands devraient dévorer. J’ai particulièrement apprécié les niveaux compliqués (sur les planètes croix, carré, triangle et rond), qui m’ont parfois torturé pendant plusieurs heures. Astro Bot est un jeu ambitieux comme il existe peu, et ça fait plaisir. Vivement la suite !

Astro Bot // Source : Capture PS5
Astro Bot avec Kratos. / Source : Capture PS5

Prince of Persia : The Lost Crown, pour Alfred

Ubisoft, quelques fois, oublie qui il est et sort un bon jeu. Un ami travaillant chez Ubisoft (coucou Corentin) m’a offert ce jeu en début d’année. Il avait bossé dessus et en était très fier. J’ai lancé le jeu pour lui faire plaisir, jusqu’à ce que je lance le jeu pour me faire plaisir.

Ayant été biberonné par Prince of Persia : Les Sables du Temps et son gameplay dynamique fait de parkour à la troisième personne, j’étais convaincu de détester le retour aux sources metroidvania/plateforme 2D de la série. Eh bien, j’avais tort. Prince of Persia : The Lost Crown est très bon. Le gameplay est satisfaisant, mais exigeant. Il pousse à refaire encore et encore les mêmes parcours, pour obtenir une satanée pièce de Xerxès ! Mention spéciale à l’excellente VF du jeu qui m’a transporté avec ces voix iconiques. Malheureusement, Ubisoft s’est rappelé qui il était et a annulé la suite.

Prince of Persia: The Lost Crown // Source : Capture PS5
Prince of Persia: The Lost Crown // Source : Capture PS5

Silent Hill 2, pour Maxime

J’adore les jeux d’horreur, mais j’étais passé totalement à côté de la saga Silent Hill. Le remake du deuxième épisode, développé par Bloober Team, est donc une aubaine pour la découvrir. Condamnée avant même sa sortie, cette relecture est un véritable petit bijou. Portée par une réalisation d’orfèvre, Silent Hill 2 est un jeu terriblement angoissant, à l’atmosphère qui ne donne pas envie d’y jouer le soir, dans le noir complet (ce qui est plutôt positif pour un survival-horror). Son intrigue alambiquée et ses multiples secrets parachèvent une production majuscule, qui cache en prime un bel hommage à un monument du genre. Âmes sensibles, s’abstenir.

Silent Hill 2 sans brouillard // Source : Reddit
Silent Hill 2 sans brouillard. // Source : Reddit
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