L’aventure débute bien mal pour Arlo, membre des Rats du Sud. À peine son royaume est-il en reconstruction qu’il assiste à l’assassinat de son père, après un difficile réveil. Une sombre menace, que les autochtones pensaient disparue à jamais, refait surface. Les chauves-souris, qui viennent du nord, sont bien décidées à assouvir leur vengeance. En tant que descendant des Gardiens des Terres désolées, Arlo n’a plus le choix : il doit (se) reconstruire et éliminer ce nouvel ennemi.
Disponible à compter du 28 janvier 2025, Tails of Iron 2: Whiskers of Winter est la suite de Tails of Iron, savant mélange entre Metroidvania et Dark Souls. Le premier opus avait fait forte impression grâce à son gameplay ciselé, articulé autour de combats exigeants, mais terriblement satisfaisants. Inspiré de Game of Thrones, mais avec des animaux plus ou moins mignons, Tails of Iron 2: Whiskers of Winter peaufine la formule sans opter pour la révolution totale. Il n’y en avait de toute façon pas besoin.
Points forts
- Gameplay toujours aussi satisfaisant
- DA à tomber
- De belles inspirations
Points faibles
- Si peu de place à l’exploration
- Introduction un tantinet austère
- Le défi ne plaira pas à tout le monde (il y a un mode facile)
Tails of Iron 2 est l’excellente suite d’un excellent jeu
Dans les premières minutes de Tails of Iron 2: Whiskers of Winter, on réapprend les bases de gameplay mises en place par le premier opus. On retrouve ce feeling volontairement pataud, chahuté par quelques nouveautés plus ou moins pertinentes. Ainsi, Arlo hérite d’entrée d’un grappin pour se hisser vers quelques hauteurs et peut affûter son arme pour faire plus de dégâts pendant une durée limitée. Sur ce point, les développeurs ont, semble-t-il, revu leur copie : à l’origine, la pierre à aiguiser était nécessaire pour disposer d’une arme utilisable (comme dans Lies of P) — une évolution qui aurait été faite au détriment du rythme.
Car les combats restent le cœur de l’équation. Héritier des Dark Souls, mais en 2D, Tails of Iron 2: Whiskers of Winter invite à la prudence et à l’observation. Les ennemis, tirés d’un bestiaire varié (chauve-souris, araignées, grenouilles…), sont capables d’occasionner de très, très lourds dégâts. Comme Arlo est très lent à se soigner, il vaut mieux être habile dans les affrontements, en alternant entre les parades et les esquives en fonction des attaques adverses. En somme, il faut répliquer au bon moment, sachant qu’une erreur peut coûter cher. Il ne manque que la jauge d’endurance pour avoir l’expérience totale.
En prime, l’arsenal d’Arlo offre une diversité à souligner. Les haches, épées et autres lances peuvent être liées à un élément spécifique (feu, glace, électricité, poison), et il est alors nécessaire de changer son équipement en fonction de l’ennemi. Ainsi, les chauve-souris seront peu vulnérables aux dégâts de glace, alors que le feu sera d’une efficacité redoutable. Il en est de même pour les pièces d’armure, qui assurent une protection plus ou moins forte aux différents affixes possibles. À cela s’ajoutent des pièges et des pouvoirs pour varier les plaisirs et compléter les nombreuses possibilités à disposition d’Arlo. Le gameplay s’avère profond et il faut bien tout maîtriser pour survivre.
En plus d’éliminer la vermine, Arlo est chargé de rebâtir son QG, copieusement entamé lors de l’invasion des chauve-souris. Les quêtes s’appuient donc sur un objectif qui permet d’attirer des talents clés — exemple : un cuisinier — pour redorer le blason du château. Ce n’est pas une tâche annexe : rouvrir la forge donne accès à de l’artisanat tandis que la cuisine permet d’augmenter sa barre de vie de manière permanente (ce qui est toujours ça de pris). Tails of Iron 2: Whiskers of Winter est astucieux, car tout s’imbrique de manière naturelle. Seul hic : l’agencement des environnements est assez basique et invite assez peu à l’exploration (il y a quand même quelques secrets à dénicher).
Tails of Iron 2: Whiskers of Winter est en outre une petite merveille visuelle. La direction artistique, bien que sombre, fourmille de détails. Le travail sur la profondeur donne énormément de vie au rendu 2D et la bouille des personnages vaut clairement le détour. Même les méchants, censés faire peur, arrivent à être mignons. Et on vous défie de trouver des araignées aussi attendrissantes que celles de Tails of Iron 2: Whiskers of Winter. Spoiler : il faudra quand même les tuer. Le studio Odd Bug Studio a par ailleurs eu le nez fin en tapant à la porte de Doug Cockle pour s’improviser narrateur. Sa voix grave — qui est celle de Geralt dans les jeux vidéo The Witcher — tranche avec les sifflements des personnages à l’écran. Les fans de fantasy apprécieront sa participation, qui donne beaucoup de cachet à ce Tails of Iron 2: Whiskers of Winter ô combien séduisant.
Le verdict
Tails of Iron 2: Whiskers of Winter
Voir la ficheOn a aimé
- Gameplay toujours aussi satisfaisant
- DA à tomber
- De belles inspirations
On a moins aimé
- Si peu de place à l’exploration
- Introduction un tantinet austère
- Le défi ne plaira pas à tout le monde (il y a un mode facile)
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