Hogwarts Legacy: L’Héritage de Poudlard est loin d’avoir dit son dernier mot. Meilleure vente de l’année 2023 et désormais écoulé à plus de 30 millions d’exemplaires, le jeu adapté de l’univers Harry Potter va recevoir, dès le 30 janvier 2025, une fonctionnalité attendue : la prise en charge officielle des mods.
Dans un communiqué envoyé à la presse le 27 janvier, Warner Bros. Games précise que ce sera exclusif à la version PC d’Hogwarts Legacy: L’Héritage de Poudlard. L’arrivée sur console reste hypothétique, voire peu probable — même si des titres, comme ceux de Bethesda, peuvent être compatibles avec les mods (exemple : Starfield).
Le modding officiel arrive dans Hogwarts Legacy
Le modding est une initiative communautaire qui permet de modifier un jeu, que ce soit pour améliorer certains aspects (comme les graphismes), personnaliser des éléments ou ajouter du contenu (quêtes, histoires…). Certains fans n’ont pas attendu Warner Bros. Games et cette mise à jour à venir pour installer des mods dans Hogwarts Legacy: L’Héritage de Poudlard, mais il fallait passer par des chemins moins directs. Là, on pourra trouver les projets compatibles directement dans les menus du jeu. C’est loin d’être anodin pour un public moins expert.
Dans une bande-annonce de présentation, le studio donne des exemples de ce qu’il est possible de faire :
- Ajouter des options dans l’éditeur de personnage ;
- Remplacer le balai par une chouette géante, un dragon, un phénix, un aspirateur ou encore un chat ;
- Ajouter des créatures à capturer ;
- Proposer des défis inédits.
Warner Bros. Games a choisi la plateforme CurseForge pour l’intégration et la modération des mods qui apparaîtront dans Hogwarts Legacy: L’Héritage de Poudlard. Tout un chacun sera libre d’en proposer — à condition de respecter les règles, bien sûr — via l’outil kit de création Hogwarts Legacy : L’Héritage de Poudlard (disponible gratuitement sur l’Epic Games Store).
Il ne faut clairement pas sous-estimer l’impact que peut avoir le modding sur la longévité d’un jeu. Si la communauté est active, il peut générer du trafic pendant très, très longtemps. Des développeurs comme ceux de CD Projekt Red n’hésitent d’ailleurs pas à s’en servir pour améliorer leurs jeux (par exemple, The Witcher 3) — même si cela peut occasionner des problèmes loufoques (l’affaire des vulves, toujours dans The Witcher 3). Et il suffit de regarder les statistiques d’un jeu comme Baldur’s Gate 3 pour comprendre l’ampleur du phénomène : en une semaine, les joueuses et les joueurs avaient téléchargé plus de 22 millions de mods dans le RPG.
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