Civilization 7 sort le 11 février 2025, sur PC, PlayStation 5, Xbox Series et Nintendo Switch. Son accès anticipé a ouvert ce jeudi 6 février. Cette suite très attendue comporte des changements, mais s’avère aussi et surtout très fidèle à l’essence de la franchise. Notre avis sur ce nouvel opus.

Rares sont les jeux dont l’annonce de grands changements nous effraie : dans le cas de Civilization 7, l’idée d’une refonte n’était pas très rassurante. Car, il faut bien l’admettre, pour les passionnés du genre, la licence a toujours été qualitative, singulière et à la hauteur des heures passées dessus. Pourquoi changer ce qui fonctionne ? Alors que le jeu sort le 11 février 2025, et est disponible en accès anticipé à partir de ce jeudi 6 février, nous faisons le constat que Civilization a su passer l’étape décisive de cette refonte.

Pour les curieux qui n’auraient jamais goûté à la licence, le but du jeu est aussi simple que grandiose : on doit créer une civilisation et la mener au sommet, du début à la fin, depuis l’invention de la roue, en passant par l’édiction des premières lois et, bien sûr, en réussissant à construire le plus de merveilles du monde possibles. Tout cela dans un contexte diplomatique tendu : vous devez vous faire des alliés, en prenant garde aux civilisations les plus belligérantes autour de vous — à moins que vous ayez vous-même des intentions guerrières.

En clair : vous êtes à la tête de votre empire et de ses cités, sous toutes ses coutures, dans un jeu de stratégie au tour par tour. La recette fonctionne depuis 1991. Plus de trente ans après ses débuts, Civilization VII comporte des différences avec les précédents opus. Mais ces nouveautés ne changent rien. De la bonne façon : Civilization est toujours aussi génial.

Il n’y a pas d’offres pour le moment

Civilization VII, une affaire de stratégie

Comme beaucoup de jeux de nos jours, Civilization VII semble sensible à l’idée de nous montrer que nos décisions ont un impact sur le cours des choses : nous pouvons désormais faire des « choix narratifs » en tant que dirigeant. L’impact n’est pas si énorme, mais cela pousse à développer une stratégie cohérente, et, forcément, l’implication est accentuée. On trouve aussi une distinction nouvelle entre le leader choisi et la civilisation.

Côté gameplay, il y a trois évolutions marquantes qui modifient plus concrètement encore la façon de jouer :

  • L’arrivée des communes. Nous devons désormais gérer à la fois des villes et des communes, dont les caractéristiques sont différentes. Cette nouveauté accroît le raisonnement stratégique dans la façon d’allouer des ressources. Cela n’augmente pas la difficulté, seulement le plaisir à voir une civilisation aux caractéristiques encore plus variées.
  • À chaque nouvel âge, les caractéristiques de la civilisation se renouvellent entièrement, de même que vous pouvez changer les objectifs à atteindre (science ? militarisme ? culture ? à vous de voir). En tout, il y a trois âges, chacun avec ses particularités dans l’évolution de votre civilisation. Voilà qui aurait pu être frustrant et briser le sentiment de continuité propre à Civilization. Mais c’est sans compter sur un système d’héritage, à soigneusement sélectionner entre chaque âge. De fait, non seulement chaque âge donne la sensation de repartir sur des fondations plus fraîches, avec des enjeux assez différents, mais en plus, on ne perd pas totalement ce qu’on a créé auparavant.
  • L’arrivée des commandants d’armée pour fluidifier (et simplifier) le système d’affrontements militaires. Cela manque toujours un poil de spontanéité, mais constitue un bon pas en avant.
Civilization, plus beau visuellement que jamais // Source : 2K Games
Civilization, plus beau visuellement que jamais // Source : 2K Games

L’ensemble de ces nouveautés se rejoignent en un objectif clair pour cet opus : la stratégie. Le studio Firaxis semble chercher à pousser les joueurs et les joueuses dans leurs retranchements intellectuels, pour un gameplay le moins « automatique » possible — il faut réfléchir. La diplomatie déploie donc ses ailes dans Civilization VII, avec la présence d’une ressource passionnante à gérer : l’influence. Elle prend la forme de points, gagnés notamment dans vos relations avec les autres civilisations. Si l’on est tenté de vouloir les accumuler sans cesse, le tutoriel du jeu insiste : il faut songer à la dépenser, elle est faite pour cela, avec nul besoin de l’épargner. Il s’agit là d’une ressource proactive.

Les qualités graphiques de Civilization VII ne gâchent rien : le jeu est beau et tourne bien, même avec les caractéristiques assez modestes de notre PC de test (carte graphique Nvidia GeForce RTX 3050 6 Go, processeur AMD Ryzen 7 et mémoire vive de 16 Go). En somme, ce n’est que du bonheur, comme toujours avec Civilization.

Le verdict

Source : 2K Games
9/10

Civilization VII

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Il n’y a pas d’offres pour le moment
En changeant ses mécaniques, Civilization VII parvient pourtant à rester constant : en réalité, tout porte à développer la diplomatie et la stratégie, ce qui a toujours été dans l’ADN de cette licence. La complexification des enjeux est paradoxalement bienvenue. De même, le sentiment d’être aux manettes est accru par les choix narratifs et la ressource qu’est l’influence. Un septième opus digne d’une saga de jeux vidéo toujours au sommet de son genre.
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