L’association Familles de France assure faire un lien de corrélation entre l’addiction aux jeux vidéo (de préférence violents) et l’addiction aux drogues. Une étude suédoise, elle, dit que les jeunes occupés à jouer aux jeux vidéo consomment moins d’alcool et de drogues que les autres.

La députée Françoise Branget (UMP) et le sénateur Gilbert Barbier (UMP) ont déposé au Parlement leur rapport d’information sur les toxicomanies, qui conclut une série d’auditions conduites entre janvier et juin 2011. Le 9 février dernier, le président de l’association Familles de France, Henri Joyeux, avait été auditionné pour livrer un diagnostic et apporter son éclairage sur les moyens de prévenir l’addiction aux drogues.

« Familles de France a établi une corrélation entre l’addiction à la drogue souvent appelée  » petite drogue  » -le  » petit joint « , le  » pet « , etc. – et l’addiction aux jeux vidéo et aux jeux d’argent« , a expliqué le chirurgien cancérologue. « C’est un sujet d’une telle importance que nous avons réuni le Syndicat des jeux vidéo, Sony, Ubisoft, etc. pour créer des jeux vidéo certes violents mais orientés vers la santé, afin que le jeune tire sur le cancer, la métastase, la maladie. Nous essayons ainsi de faire passer des messages de prévention par l’intermédiaire du jeu« .

Nous n’avons pas retrouvé d’exemple de ces jeux vidéo, si ce n’est le jeu gratuit Re-Mission de HopeLab, destiné à aider les jeunes malades à trouver le courage de vaincre leur cancer. Mais peut-être en connaissez-vous ?

Pour Henri Joyeux, les jeux vidéo violents (pas les autres ?) sont une drogue en soit. « L’enfant qui passe une heure, deux heures, à jouer à ces jeux vidéo violents, va devenir accro et en sortir plus bête qu’il y est entré ! Ubisoft, Sony et les autres producteurs en sont conscients« , assure-t-il.

Parallèlement, une étude suédoise vient de paraître, qui démontrerait que les jeunes qui jouent aux jeux vidéo ressentent moins le besoin de consommer de l’alcool ou des drogues, particulièrement chez les garçons. La consommation des substances nocives chez les jeunes a en effet baissé à un niveau historiquement bas, avec 55 % d’adolescents de 15 et 16 ans qui déclarent avoir bu de l’alcool dans l’année, contre 77 % il y a 10 ans. Et les chercheurs l’expliquent par le jeu vidéo qui aurait l’avantage d’occuper les jeunes qui, autrefois, avaient l’alcool et la drogue comme principal liant social.

Alors, s’il fallait choisir entre le cannabis, l’alcool et les jeux-vidéo, laquelle de ces drogues serait la moins nocive ?

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