C’est quoi, le jeu de société Daydream ?
Avec son design clairement inspiré de Lofi Girl, le jeu Daydream ne laisse pas de place au doute : l’ambiance sera chill et cosy. Préparez-vous une boisson chaude, mettez une musique douce, puis empoignez les dés d’une main et votre feutre de l’autre. Attention, ça va cocher chérie !
Accessible à partir de 8 ans, pour 1 à 5 joueurs et des parties d’une quinzaine de minutes, c’est un jeu de roll & write (un jeu de dés « à cocher ») facile d’accès, à la difficulté modulable.
Édité par Disto Studio, Daydream est un jeu d’Anthony Perone et Benoit Turpin, illustré par Memé Candia, et commercialisé au prix de 19,90 € chez Philibert.
Comment y joue-t-on ?
Avant de commencer à jouer à Daydream, il faut d’abord choisir la configuration de la partie. En effet, grâce à un astucieux système de plateaux dépliables, le jeu propose un total de 8 grilles différentes, chacune avec ses règles spécifiques. Il est ainsi possible de jouer sur une seule « face » du plateau, deux ou même trois, avec une difficulté croissante. Pour votre première partie, vous ne jouez qu’avec la face A, qui introduit les concepts du jeu. Une fois les règles bien comprises, vous pouvez passer sur une combinaison avec plusieurs faces, mais, dans tous les cas, le principe est toujours le même : lancer des dés et remplir des cases.

À chaque tour, l’un des joueurs lance deux dés. Chacun reporte ensuite les résultats du lancer sur son plateau, dans des petits nuages formant des lignes verticales et horizontales. Mais pas n’importe comment : les nuages doivent être adjacents à des nuages déjà remplis précédemment. Et, idéalement, on va essayer d’éviter de mettre deux fois le même chiffre dans une même ligne. Mieux encore, on va essayer de faire des suites de chiffres qui se suivent.
En effet, quand une ligne est remplie, elle nous permet de dessiner les contours d’objets représentés en haut de notre plateau. Si tous les chiffres de notre ligne sont différents et se suivent, vous pouvez dessiner un grand trait pour chaque nuage de votre ligne. S’ils sont tous différents, mais ne se suivent pas, vous n’avez droit qu’à un petit trait par nuage. Et si la ligne comporte des chiffres qui se répètent… dommage, vous n’avez droit à rien.

Heureusement, on peut décider de ne pas inscrire le résultat d’un dé. Non seulement ça peut nous éviter de remplir une case avec une valeur qui ne nous intéresse pas, mais cela débloque également un petit bonus, qu’on pourra utiliser plus tard dans la partie, et qui permet de modifier la valeur d’un dé de +1 ou -1.
La partie prend fin dès qu’un joueur a rempli tous les nuages de sa grille ou dessiné tous ses objets. Celui qui en a dessiné le plus est déclaré vainqueur.
Ce ne sont là que les règles de base, des deux premières grilles. Les autres proposent des règles supplémentaires, avec des effets en plus, des contraintes et des bonus pour renouveler les parties.
Pourquoi jouer à Daydream ?
Il y a quelques années en arrière, les jeux de type roll & write ont connu un véritable boom. Il en sortait quasiment un par semaine. C’est un peu exagéré (à peine), mais vous voyez l’idée. Et même si on est plutôt friand du genre chez Numerama, il faut bien avouer que l’overdose nous guettait.
Il en arrive encore de temps en temps, plus rarement, et Daydream est de ceux-là. Et, finalement, après une période de sevrage salvatrice, il faut bien avouer que ça fait du bien de replonger dans le concept.
Alors certes, Daydream n’invente rien, il ne révolutionne pas le genre. Du moins dans sa mécanique. Au niveau du matériel en revanche, on apprécie le fait d’avoir plusieurs configurations, avec des petites règles en plus à chaque fois. Là où, dans la très grande majorité des autres jeux du genre, on joue tout le temps avec la même grille. Cela permet d’adapter la « difficulté » de la partie selon le niveau des participants, et selon notre envie de se creuser plus ou moins la tête.
La petite touche de sudoku fonctionne plutôt bien, et le jeu n’est pas avare en dilemmes : sacrifier telle ligne pour en optimiser une autre, plus intéressante, comment gérer les nuages aux croisements des lignes horizontales et verticales (à la manière d’une grille de mots croisés), etc.
Notons également le grand soin apporté aux illustrations et au matériel dans son ensemble : les petites lingettes en forme de nuage pour essuyer son plateau et les dés mauves transparents. Là encore, le jeu se distingue de ses pairs qui se contentent généralement du strict minimum avec des feuilles de papier à peine moins austères qu’un tableau Excel. Et pourtant, dans une gamme de prix équivalente.

Là où, en revanche, il ne se distingue pas de ses prédécesseurs, c’est au niveau de l’interaction entre les joueurs. C’est bien simple, il n’y en a pas. Ce n’est absolument pas dérangeant, et ça participe à l’ambiance chill et cosy mise en avant : chacun joue tranquillement dans son coin, et essaie de faire de son mieux, sans avoir à embêter ses voisins. Évidemment, si vous préférez des jeux à interaction forte, passez votre chemin.
Même s’il ne réinvente pas le genre, Daydream est une très belle proposition d’un tout petit éditeur. C’est un jeu malin, beau comme tout, qui allie le roll & write et le sudoku, avec un matériel à la fois qualitatif et qui permet de moduler la difficulté de la partie en combinant différentes faces du plateau. Et, surtout, il a eu la bonne idée d’arriver à contre-courant de la déferlante qui nous avait presque dégoutés du genre. Si vous êtes amateur de cette mécanique, et préférez jouer dans votre coin sans interagir avec vos camarades, vous allez adorer Daydream.
En bref

Daydream
Voir la ficheOn a aimé
- Les plateaux dépliables permettant plusieurs configurations de grilles
- Le mélange de roll & write et de sudoku
- Les illustrations 😍 et le matériel
- Les règles spécifiques à chaque plateau
On a moins aimé
- Vous n’aimez pas les jeux à cocher ? Daydream ne vous fera pas changer d’avis
- Aucune interaction entre les joueurs
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