34 ans après sa sortie dans les salles, le génialissime Blade Runner de Ridley Scott s’apprête enfin à avoir sa suite au cinéma. Harrisson Ford a accepté de porter à nouveau le costume de Deckard, peut-être pour montrer qu’il n’était finalement pas un répliquant (mais alors pourquoi ce rêve de la licorne ?), peut-être pour constater qu’il a bénéficié d’un système beaucoup plus stable que les modèles Nexus 6. Et l’on connaît désormais la date de sortie, et son titre.
Au moins aux États-Unis, et espérons en France aussi, Blade Runner 2049 sortira le 6 octobre 2017, dans exactement un an. « Blade Runner 2049 », parce que le film se passera 30 ans après le premier volet.
Vous dire que nous sommes très excités par cette annonce serait à peine approcher de la vérité, si l’on mettait de côté le fait que nous sommes au moins aussi anxieux, voire perplexes. Le défi n’est pas mince. Comment ce Blade Runner 2049 réalisé par le Québecois Denis Villeneuve peut-il parvenir ou même s’approche de cette espèce de perfection cinématographique qu’est la Director’s Cut de Blade Runner ?
Faire mieux ou même aussi bien que le premier opus ferait de Villeneuve un génie du cinéma moderne
De la bande originale envoûtante composée par Vangelis jusqu’à la photographie géniale de Jordan Cronenweth, en passant par le design oppressant inspiré par Moebius, le charisme de Sean Young, la réalisation patiente et intimiste de Ridley Scott, ou les dialogues d’une poésie et d’une crédibilité curieusement parfaitement réunis, tout dans Blade Runner paraît être une évidence autant qu’un miracle incarné. Le tout pour servir un scénario d’une profondeur philosophique et d’une subtilité inouïes sur le rapport de l’homme à la mort, et à sa condition humaine.
Scott avait déjà tout fait dans son Blade Runner. Tout y est, jusqu’à l’indispensable mystère. L’adaptation très libre de la nouvelle de Philippe K. Dick est indépassable. Faire mieux ou même aussi bien que le premier opus ferait de Villeneuve un génie du cinéma moderne.
Comment éviter la comparaison ? Le défi semble incroyablement lourd à surmonter. Dès lors, on peut craindre que ce Blade Runner 2049 ne soit qu’un remake modernisé de l’œuvre de 1982 pour la rendre plus digeste pour les jeunes générations (ce qui a été reproché un peu injustement à Disney pour Star Wars), une suite sans grand intérêt, ou un film qui s’éloignera tant de l’original qu’il évitera les fatales comparaisons, mais qui aura dès lors du mal à plaire aux fans de Blade Runner.
Nous aurons la réponse dans un an. Et tout de même, nous sommes très, très pressés d’y être.
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