Nintendo a dévoilé sa nouvelle console. Le nom de code NX a été remplacé officiellement par la Nintendo Switch, une console hybride et audacieuse.

Même si le web a bien vite fait de se moquer de Nintendo, la console Switch tout juste présentée est un grand pas pour le géant japonais du divertissement. Certes, comme souvent, elle garde un petit côté cheap et certaines caractéristiques techniques qu’on connaît font sourire : on parle par exemple d’un écran 720p pour la partie console portable à l’heure où les smartphones de milieu de gamme peuvent embarquer des écrans QHD. Mais la Nintendo Switch est un pari audacieux par bien des aspects.

Une console modulaire

D’abord, il y a la forme. La console n’a pas été considérée comme un objet unique, pensé pour le salon ou les déplacements. C’est bien plutôt un engin hybride qui s’adapte à tous les jeux vidéo, tous les styles, toutes les envies et tous les joueurs. À la maison, vous posez la console sur son dock et vous jouez sur votre téléviseur. En déplacement, vous détachez les extrémités des manettes nommées Joy-Con pour les attacher à la partie centrale de la console : une sorte de tablette dédiée au gaming, qui peut vous laisser jouer aux mêmes jeux que sur votre téléviseur, sans transition.

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Mais la Switch ne s’arrête pas là. Vous retrouvez des potes ? Très bien : vous détachez les Joy-Con de l’écran, vous dépliez le pied de l’engin pour le poser et vous pouvez jouer à plusieurs sur cette console devenue un appareil à la fois portable et convivial. L’ergonomie des Joy-Con séparés de la console ou de leur dock pour la télévision semble clairement horrible, mais si c’est fun pour quelques heures, pourquoi pas. Pour multiplier les plaisirs, plusieurs consoles pourront se relier entre elles pour jouer à plusieurs, chacun sur son écran. En quelque sorte, Nintendo réinvente la LAN entre potes.

Au-delà de tout cela, le Japonais a présenté quelques éléments qui retiennent tout particulièrement notre attention, même s’ils n’ont pas été détaillés. Par exemple, on voit à la fin de la vidéo une petite partie eSport, dans laquelle on retrouve des joueurs de Splatoon regroupés dans un vestiaire. On se doute, du coup, que Nintendo a envie de lancer sa console sur ce secteur et d’en faire une référence sérieuse, comme le sont déjà les concurrentes et surtout, comme l’est le PC.

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Des partenaires rassurants

En plus, Nintendo a dévoilé une liste de partenaires considérable, qui va de Bethesda à Capcom en passant par Activision, Epic, EA ou encore, Sega et TellTale. Cela signifie que le catalogue de la Nintendo Switch risque d’être extrêmement varié : en plus des licences phares de la marque, la console pourrait enfin réunir les joueurs qui ont toujours boudé Nintendo pour sa fermeture. On voit par exemple dans la vidéo de présentation que Skyrim tourne sur la Nintendo Switch, quelque chose d’encore impensable pour la firme il y a quelques temps.

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Enfin, côté matériel, c’est Nvidia qui s’est assuré de l’architecture censée propulser les jeux vidéo. L’Américain est en ce moment sur tous les fronts et sa maîtrise parfaite du hardware le place, légitimement, en position dominante sur le marché. C’est rassurant de le retrouver parmi les partenaires de Nintendo sur cette console, dans la mesure où le géant japonais a souvent été pointé du doigt pour sa mauvaise compréhension des enjeux technologiques du moment. Nvidia écrit sur son blog que l’architecture qui propulse la Switch est la même que celle des « derniers GPU » : on peut imaginer une version ad-hoc de l’architecture Pascal, plutôt sous sa forme mobile (les dernières puces Tegra).

La console est prévue pour le mois de mars 2017 et nous aurons bien entendu tous les détails d’ici sa commercialisation.

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