C’était une volonté du président de la République. Lors d’un déjeuner avec plusieurs pontes de l’industrie de la musique française, Nicolas Sarkozy avait affiché sa détermination à lancer le Centre national de la musique (CNM) aussi vite que possible. Il a été entendu. Après la « mise en place rapide » du Conseil national du numérique ce printemps, c’est au tour du CNM d’être dans les starting-blocks.
Selon une information des Échos, cette nouvelle instance va officiellement voir le jour au cours du printemps 2012. Didier Selles, qui a participé aux côtés de Franck Riester, Daniel Colling, Marc Thonon et Alain Chamfort à la rédaction d’un rapport sur la « création musicale et diversité à l’ère numérique », sera chargé d’organiser la mission de préfiguration du CNM.
Cette mission consistera notamment à se pencher sur les modalités de financement du Centre national de la musique, dans la mesure où les sources seront multiples les premières années. En effet, une subvention du ministère de la culture et de la communication sera débloquée pour la première année d’existence du CNM afin d’aider ce nouvel organe à démarrer.
Ensuite, à partir de 2013, ce sont les fournisseurs d’accès à Internet qui devront alimenter les caisses de cette nouvelle instance. Dans les faits, les FAI ne devraient pas payer davantage. En revanche, une partie des sommes versées au Centre national du cinéma et de l’image animée (CNC) sera réorientée vers le Centre national de la musique.
« Près des trois quarts du produit de la taxe resteraient affectés au CNC dont les ressources viennent d’être confortées à 700 millions d’euros pour 2012. Le solde, soit 95 millions d’euros, serait destiné au financement d’un dispositif de soutien à la filière musicale, via le budget général de l’Etat dans un premier temps, puis éventuellement par affectation directe au CNM » peut-on lire dans le rapport.
+ rapide, + pratique, + exclusif
Zéro publicité, fonctions avancées de lecture, articles résumés par l'I.A, contenus exclusifs et plus encore.
Découvrez les nombreux avantages de Numerama+.
Vous avez lu 0 articles sur Numerama ce mois-ci
Tout le monde n'a pas les moyens de payer pour l'information.
C'est pourquoi nous maintenons notre journalisme ouvert à tous.
Mais si vous le pouvez,
voici trois bonnes raisons de soutenir notre travail :
- 1 Numerama+ contribue à offrir une expérience gratuite à tous les lecteurs de Numerama.
- 2 Vous profiterez d'une lecture sans publicité, de nombreuses fonctions avancées de lecture et des contenus exclusifs.
- 3 Aider Numerama dans sa mission : comprendre le présent pour anticiper l'avenir.
Si vous croyez en un web gratuit et à une information de qualité accessible au plus grand nombre, rejoignez Numerama+.
Abonnez-vous à Numerama sur Google News pour ne manquer aucune info !