Ça y est, on est le 1er décembre ! Et qui dit 1er décembre dit calendrier de l’Avent avec ses petites portes ou fenêtres à ouvrir jour après jour. Mais plutôt que d’y trouver une surprise en chocolat, que diriez-vous de découvrir un auteur dont le travail entrera dans le domaine public à partir du 1er janvier 2017 ? C’est ce que propose le collectif SavoirsCom1 avec son calendrier de l’Avent du domaine public.
Tout au long du mois de décembre, SavoirsCom1 dévoilera un écrivain, un poète, un peintre, un cinéaste ou un musicien dont les droits patrimoniaux ont fini par expirer. Objectif : permettre aux internautes de (re)découvrir des œuvres et, surtout, leur rappeler que désormais, ils peuvent les partager ou les remixer à leur guise puisqu’il n’y a plus besoin de demander d’autorisation ou de payer des droits.
Avec cette fois-ci, il s’agit de la quatrième édition du calendrier de l’Avent du domaine public qu’organise SavoirsCom1. L’an dernier, le collectif avait mis en lumière l’entrée dans le domaine public de l’écrivain et poète Paul Valéry, du compositeur Maurice Ravel ou bien de Franklin Roosevelt, l’un des plus célèbres présidents des États-Unis. En tout, ce sont 31 personnalités qui avaient été sélectionnées.
Si vous vous rendez sur la page du calendrier de l’Avent, vous noterez peut-être qu’il n’y a pour l’instant que 24 cases au lieu de 31. Pas de panique : l’édition 2017 sera bien complète : SavoirsCom1 attend juste que les dernières contributions lui parviennent pour achever sa sélection.
Pour ce 1er décembre 2016, SavoirsCom1 commence sur les chapeaux de roue puisque c’est ni plus ni moins H. G. Wells qui ouvre le bal. L’écrivain britannique est à l’origine de quelques-uns des romans de science-fiction les plus fameux, comme La Machine à explorer le temps, L’Île du docteur Moreau ou encore La Guerre des mondes, que vous avez peut-être découvert au cinéma à défaut de les lire.
« Herbert George Wells fut un précurseur en littérature et un visionnaire comme il y en eut peu : la place de son œuvre dans l’imaginaire collectif est, encore aujourd’hui, reconnue et admirée. Ce qui ne manque pas d’étonner quand on pense que ses grands textes, ceux pour lesquels il est entré au panthéon de la science-fiction, sont tous antérieurs à 1900 », raconte l’un des contributeurs du calendrier de l’Avent.
Complexité du droit d’auteur
Comme toujours, le travail de sélection pour ce calendrier de l’Avent est exigeant car il faut parvenir à démêler le droit d’auteur qui peut rapidement s’avérer complexe, en particulier au niveau d’œuvres qui peuvent mobiliser plusieurs personnes (comme la musique et le cinéma) ou lorsqu’il est question d’artistes étrangers qui peuvent être soumis à un régime juridique particulier.
« En général, c’est la règle des 70 ans après la mort qui s’applique pour les auteurs de nationalité française », rappelle SavoirsCom1. Mais des exceptions existent et elles ont pour effet d’étendre significativement la durée des droits patrimoniaux : c’est le cas des auteurs « Morts pour la France » qui bénéficient d’une prolongation des droits de 30 ans, des œuvres posthumes et des œuvres collaboratives.
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