Les joueurs européens n’ont pas été les seuls à souffrir des dysfonctionnements apparus dans les jours qui ont suivi le lancement de Diablo 3. En Amérique du Nord comme en Asie, les serveurs d’authentification et de jeu ont péniblement encaissé l’arrivée massive de joueurs désireux d’en découdre avec les forces du mal. Et si la situation est aujourd’hui normale, l’affaire est loin d’être bouclée.
D’après le Korea Joongang Daily, Blizzard s’est finalement résolu à rembourser les joueurs… sud-coréens. Tous ne seront pas éligibles à ce programme de dédommagement, qui durera jusqu’au 2 juillet. Seuls ceux dont les personnages n’ont pas dépassé le niveau 40 avant ce jeudi pourront obtenir une compensation à hauteur de 38 euros.
Par ailleurs, l’entreprise américaine permet désormais aux clients sud-coréens d’obtenir un remboursement du jeu intégral dans les deux semaines après l’achat, à la condition qu’aucun personnage créé avec le compte en question ne dépasse le niveau 20. Cette procédure entraîne la suppression des personnages et la désactivation du compte.
Est-ce qu’un tel mécanisme va se mettre en Europe, et a fortiori en France ? Si comparaison n’est pas raison, il est difficile d’imaginer qu’un tel scénario ne puisse pas se dérouler en France, maintenant que l’UFC-Que Choisir a sommé Blizzard de dédommager d’une façon ou d’une autre les joueurs français touchés par les difficultés survenues dans les jours qui ont suivi le lancement de Diablo 3.
Reste à savoir sous quelle forme cette compensation pourrait apparaître, si jamais elle voit le jour. Interrogé sur le sujet, Edouard Barreiro, directeur des relations publiques de l’UFC-Que Choisir, a expliqué à Gamekult que ce geste de Blizzard pouvait prendre de multiples formes : un remboursement, un objet donné en jeu, une montée en niveau facilitée… les pistes sont multiples.
« Il ne faut pas caricaturer, on ne demande pas à Blizzard de rembourser les joueurs. Mais de manière générale, un dédommagement, ça peut être offrir des objets, ça peut n’être qu’un geste, montrer au consommateur qu’on ne le méprise pas, qu’on a vraiment conscience qu’on a fait preuve d’un manquement« , a-t-il expliqué.
« C’est leur demander quelque part d’être commercial. Vous faites quelque chose qui ne fonctionne pas, la moindre des choses c’est de dédommager, pas forcément indemniser« .
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