La semaine dernière, Nintendo a lancé le deuxième jeu mobile de son histoire, Fire Emblem Heroes. Il n’a pas fallu longtemps pour voir tomber les premiers chiffres, décortiqués par le cabinet d’analyse SensorTower.
En 24 petites heures, le free-to-play a généré 2,9 millions de dollars à partir de 2 millions de téléchargements sur l’App Store et Google Play. Sans surprise, le titre remporte surtout un vif succès au Japon, où la licence est très connue et plébiscitée, loin devant les États-Unis. En somme, Fire Emblem Heroes marche déjà très bien, sachant qu’il base son business model sur les célèbres distributeurs de jouets Gashapon : le joueur récupère des héros aléatoires en dépensant 5 Orbes pour recevoir un personnage.
Mieux que Clash Royale
Au petit jeu, nécessaire, de la comparaison, Fire Emblem Heroes fait donc moins bien que Super Mario Run et Pokémon Go aussi bien en termes de téléchargements que de revenus. En une journée, le runner pour le moment exclusif à iOS affichait 6 millions de téléchargements pour un chiffre d’affaires de 8,4 millions de dollars. Le phénomène de Niantic Labs, lui, revendiquait 4,2 millions de téléchargements pour des recettes atteignant les 10,2 millions d’euros. Mais on parle ici de deux marques mondialement populaires, avec lesquelles Fire Emblem Heroes ne peut vraiment espérer rivaliser.
En revanche, il parvient à regarder dans les yeux Clash Royale, immense succès mobile de l’année dernière. Il fait aussi bien au niveau de la base installée après 24 heures et rapporte même plus (1,4 millions de dollars pour le titre de Supercell).
On comprend mieux pourquoi les actionnaires étaient plutôt ravis après le lancement de Fire Emblem Heroes : à la Bourse, Nintendo observait une augmentation du cours de son action.
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