Netflix va tenter de redorer le blason de la franchise culte Castlevania (et des vampires) avec une série animée dont la première saison sera diffusée cette année.

Netflix mange à tous les râteliers quand il s’agit de gonfler son contenu original. Le partenariat avec Marvel a accouché de plusieurs adaptations centrées sur des super-héros moins connus que ceux qui s’exposent au cinéma (Daredevil, Iron Fist, Jessica Jones, The Punisher, Luke Cage) et la plateforme de diffusion va bientôt proposer du grain à moudre pour les fans de jeux vidéo.

En effet, cette année, la première saison d’une série animée Castlevania sera ajoutée au catalogue (quatre épisodes de 30 minutes), avec une deuxième déjà programmée pour 2018. Les informations à son sujet sont encore un peu floues mais le producteur Adi Shankar (The Grey, Dredd) promet monts et merveilles.

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Netflix a les crocs

Il y a plusieurs mois, le fameux Adi Shankar confiait qu’il était en train de « produire une mini-série Castlevania super violente ». Il la qualifiait de « sombre » et « satirique » tout en étant capable de remettre le sous-genre vampire sur de bons rails (coucou Twilight). Il a réaffirmé cette ambition sur Facebook il y a quelques heures : « Je garantis personnellement qu’elle mettra fin à la malédiction et sera la première adaptation occidentale réussie d’un jeu vidéo. »

Il faut dire qu’il a confié l’écriture de l’histoire à Warren Ellis, très connu dans le milieu des comics. L’animation, elle, est développée par Frederator Studios (Adventure Time) tandis que l’intrigue s’articulera autour du dernier survivant de la famille Belmont, en lutte pour empêcher que Dracula ne plonge l’Europe de l’Est dans les ténèbres.

Née en 1986, la licence Castlevania, apanage de l’éditeur Konami et pionnière du genre metroidvania (action/plateforme/exploration), a connu des fortunes diverses ces trente dernières années. Le dernier opus, Castlevania : Lords of Shadow 2 avait déçu en 2014. En somme, la série va tenter de redorer son blason en passant par la case Netflix, et on espère qu’elle s’appuiera bel et bien sur ses arguments viscéraux.

Source : Montage Numerama

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