Certains jeux vidéo ne conviennent pas à tous les publics. Afin d'orienter plus facilement les joueurs, des systèmes d'évaluation ont été mis en place dans différents États pour classer les titres en fonction de l'âge du joueur et en fonction du contenu. Pour les pays européens, ces dispositifs ont ensuite été remplacés en 2003 par un système d'évaluation commun, le PEGI.
Aujourd'hui, les vingt-sept pays de l'Union européenne se servent du Pan European Game Information afin de permettre "aux parents de toute l'Europe de prendre des décisions éclairées lors de l'achat de jeux vidéo". Et trois autres États (l'Islande, Israël et la Norvège) ont adopté ce mécanisme de classification, qui compte cinq paliers d'âge : 3 ans, 7 ans, 12 ans, 16 ans et 18 ans.
Dans certains pays , le PEGI est utilisé en complément d'un autre dispositif national. C'était le cas du Royaume-Uni jusqu'à ce lundi. La BBC rapporte que le pays n'utilisera plus le BBFC (British Board of Film Classification) pour déterminer l'âge minimum pour jouer à tel ou tel titre. Cette décision vise à simplifier la régulation des jeux vidéo et sa compréhension, évitant ainsi d'éventuelles classifications contradictoires entre le PEGI et le BBFC.
Selon la BBC, le système PEGI est plus strict que la classification BBFC. Cependant, la BBFC a interdit à deux reprises la vente de jeux jugés trop violents : Manhunter 2 et Carmageddon. Mais ces décisions ont par la suite été renversées. Le système PEGI expose par ailleurs les commerçants à d'éventuelles poursuites, s'ils vendent des jeux pour les 12, 16 ou 18 ans à des joueurs n'atteignant pas les paliers requis.
En plus de l'âge, le système PEGI décrit le contenu de chaque jeu : des pictogrammes indiquant la présence de scènes violentes, de passages effrayants, de jurons, de drogues, de jeux de hasard, de sexe, de discrimination ou intégrant un mode de jeu en ligne peuvent être ajoutés.
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