Il ne fait pas toujours bon être un succès vidéoludique durable. Counter Strike : Global Offensive en fait les frais. Depuis plusieurs jours, le FPS de Valve est la cible d’un hacker qui a décidé de mener un combat contre la triche en spammant les canaux de discussion avec des chatbots grâce à une faille du jeu.
Tous les canaux de communication — y compris ceux réservés aux discussions privées — sont envahis de ses longs messages de sensibilisation de ces bots qui ne peuvent être expulsés. La grogne règne logiquement sur les forums.
Le hacker, lui, se présente comme une sorte de bienfaiteur dans ses innombrables messages : « Bonjour tout le monde, comme vous le savez certainement, il y a beaucoup de tricheurs dans CS : GO et Valve ne fait rien parce qu’il s’en fiche ! Il gagne assez d’argent avec les skins et ne s’occupe plus du jeu. Nous devons agir ! Merci de ne pas jouer à CS : GO pendant une journée, pour leur prouver que nous nous soucions du jeu et que nous désirons qu’il l’améliore, car il est devenu injouable en l’état. Nous sommes des clients prêts à payer pour une bonne expérience sans hacker ni bug qui casse le jeu. »
Valve promet une solution
Si son initiative est louable, elle pénalise la communauté tout en mettant le doigt sur le problème de sécurité du FPS. Une stratégie qui vise à provoquer une réaction chez Valve pour améliorer le FPS et le débarrasser des tricheurs.
« Nous sommes conscients du problème et nous travaillons sur une solution, bien que nous n’ayons pas encore de date. Nous avons déployé une solution temporaire pour atténuer le bug » précise le géant américain, qui travaille sur le dossier. Entre la triche, les paris d’argent entourant les objets virtuels, les bugs, les développeurs n’en avaient pas encore assez. Maintenant, ils doivent aussi affronter les anarchistes militant pour un Counter Strike plus propre et juste, en combattant le hacking… par le hacking.
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