Y aura-t-il un retour de la publicité sur les chaînes du service public après 20 heures ? Tout dépendra du verdict de la Cour de justice de l'Union européenne, qui doit se prononcer sur la taxe appliquée aux opérateurs télécoms. Au gouvernement, les oppositions apparaissent : si le ministre du budget n'est pas défavorable à son retour, sa collègue à la culture assure que cette hypothèse est exclue.

Mise à jour : Jérôme Cahuzac a mangé son chapeau. Interrogé à La Rochelle, le ministre du budget est revenu sur ses propos en s'alignant sur ceux de sa collègue. "La question n'est pas d'actualité aujourd'hui". Une position par la suite confirmée par le Premier ministre, Jean-Marc Ayrault.

Sujet – La communication politique du gouvernement n'est décidément pas des plus lisibles. Cette semaine, deux ministres se sont opposés dans les médias à propos de l'éventuel retour de la publicité sur les chaînes publiques après 20 heures. Si Jérôme Cahuzac, en charge du budget, a évoqué cette éventualité, Aurélie Filippetti, responsable de la culture, l'a rejetée.

"Cette proposition n'a pas été retenue par le gouvernement et donc il n'y aura pas de retour de la publicité sur le service public" au-delà de 20 heures, a-t-elle affirmé au micro de France Inter. Elle a également précisé que cette position est partagée avec le président de République et le Premier ministre, isolant de fait le ministre du budget sur ce sujet.

Jeudi, Jérôme Cahuzac avait imaginé un scénario dans lequel la taxe sur les opérateurs de télécommunications était supprimée par la Cour de justice de l'Union européenne. Si ce prélèvement est interdit par la juridiction communautaire, de nouvelles sources de financement devront être trouvées pour alimenter le service public. Et l'une d'entre elles consiste à rétablir les annonces en soirée.

Ce n'est pas la première fois que Jérôme Cahuzac et Aurélie Filippetti s'opposent sur certaines mesures. En juillet, les deux ministres s'étaient télescopés sur la perspective d'étendre la redevance audiovisuelle aux ordinateurs. Aurélie Filippetti s'est alors montrée sensible à cette solution, estimant qu'elle sécuriserait le financement de l'audiovisuel public.

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